10 choses à savoir sur les allergies saisonnières

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Chaque année, le printemps sonne le retour des beaux jours mais aussi celui des allergies saisonnières. Voici tout ce qu’il faut savoir à leur sujet pour s’en prémunir.

 Plusieurs allergènes sont en cause

Les allergies saisonnières surviennent généralement au début du printemps et durent tout au long de l’été. Plusieurs allergènes sont en cause : les pollens d’arbres, de plantes graminées ou encore de plantes herbacées. Elles provoquent des « rhinites allergiques » saisonnières.

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 Elles peuvent apparaître à l’âge adulte

Environ 10 millions de personnes souffrent d’allergies saisonnières. Le plus souvent, elles sont dues à un facteur héréditaire mais on constate de plus en plus d’adultes qui contractent des allergies relativement tard au cours de leur vie. Cela est en partie dû à la pollution atmosphérique qui augmente la nocivité des pollens.<br/>

 Des traitements alternatifs et/ou complémentaires existent

 Des essais ont indiqué que la spiruline aurait un rôle positif sur le système immunitaire des muqueuses des voies nasales. Le rooibos, une autre plante, contient de la quercétine, un flavonoïde qui bloquerait la libération d’histamine et modulerait la réaction inflammatoire. Mais le remède naturel le plus souvent recommandé en cas d’allergie saisonnière est l’ortie en infusion ou en capsules.

 On peut s’informer du taux de pollen dans l’air en temps réél

De nombreux sites, notamment celui du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) et applications, permettent aux personnes allergiques d’être informées en temps réel du taux de pollen dans l’air et de prendre les précautions nécessaires pour éviter une crise d’allergie.

 Les symptômes sont caractéristiques

Une allergie aux pollens se traduit par une rhinite (nez qui coule, éternuements, nez bouché) ou une conjonctivite (yeux qui pleurent et qui piquent) mais aussi par une gêne respiratoire et parfois de l’asthme. Une sensation de démangeaison dans la gorge peut également se faire ressentir.

 On peut limiter son exposition aux pollens

Pour réduire les symptômes, ne faites pas sécher votre linge dehors, en voiture, roulez fenêtres fermées et si vous devez activer la climatisation ou le chauffage, choisissez l’option « recyclage de l’air intérieur ».  Il faut par ailleurs se doucher, se laver les cheveux, se laver les mains et changer de vêtements fréquemment (surtout avant de dormir)

 Il n’y a pas de pollen dans l’air lorsqu’il pleut

Lorsqu’il pleut ou juste après la pluie, les pollens ne sont plus dans l’air, c’est donc l’occasion de prendre l’air si on est très allergique. De manière générale, évitez les activités intenses à l’extérieur lorsque la saison démarre ou choisissez de les pratiquer le soir.

 La désensibilisation est fastidieuse et efficace

La désensibilisation consiste à habituer progressivement le corps à l’allergène qu’il rejette. Pour cela, le patient est soumis à des doses croissantes de l’allergène rejeté. Ces doses peuvent être données par voie orale ou par voie injectable. C’est un traitement long et contraignant, mais qui a fait ses preuves.

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