Quand on cherche à tout prix à plaire aux autres, on finit par s’oublier. On tait nos désirs, on cache notre vraie personnalité. Danger ! Voici 3 façons de redevenir une priorité dans sa vie sans être égoïste pour autant.
1. Se dire «oui» plus souvent
Pour les autres, on est toujours là ! On sourit, on est gentille, on est serviable. Pas étonnant que c’est vers nous que nos collègues, nos patrons, notre famille et nos amis se tournent quand ils ont besoin d’un coup de main. On dit toujours «oui». C’est plus fort que nous ; on dirait qu’on n’arrive pas à prononcer «non».
Actions suggérées :
Presque chaque fois qu’on dit «oui» à a quelqu’un, on se dit «non» à soi. On coupe dans du temps à nous pour faire quelque chose pour les autres. On prend simplement conscience du poids de notre décision.
On évalue qui sont les personnes qui «grugent» le plus de notre temps. Faudrait-il faire attention à qui on fréquente ? Est-ce que ces personnes profitent de nous ?
On trouve des activités et des propositions auxquelles on dirait «oui» pour les autres et on les transforme en moment «oui» pour nous. Accepterait-on de terminer un dossier important qui prendrait une heure de notre temps après le boulot ? Oui ? Alors à quoi pourrait-on se dire «oui» pour une heure la prochaine fois ? Une heure au gym ? Une heure de lecture ?
2. Retrouver nos vraies passions
Quand on veut à tout prix plaire aux autres, on calque nos envies et nos désirs sur les leurs. Même s’ils ne nous ressemblent pas du tout. Ça suffit ! On retrouver nos vraies passions et nos propres intérêts. Pas pour les faire passer toujours devant ceux des autres, mais au moins pour les exprimer et arriver à les faire plus souvent.
Actions suggérées :
On essaie de dresser une liste de tout ce qu’on a mis de côté. On trouve des solutions pour renouer avec ces plaisirs. Ce ménage peut prendre du temps et la liste peut être bien courte au début de notre exercice. Mais on l’accroche à un endroit stratégique où nos yeux tomberont dessus souvent. On rajoute des éléments chaque fois qu’on retrouve ces plaisirs qu’on a délaissés.
Il se peut qu’on ait tout simplement oublié ce qu’on aime et ce qui nous fait du bien si on s’oublie depuis trop longtemps. Si c’est notre cas, on essaie de replonger dans notre enfance. Qu’est-ce qu’on aimait faire plus que tout ? Que faisait-on en revenant de l’école ?
Il n’est pas facile de se trouver du temps pour soi. On arrête de se trouver des défaites pour ne pas s’accorder ces pauses. On fixe des rendez-vous dans notre agenda à moments fixes pour s’habituer à s’occuper de soi.
3. Laisser aller le passé et regarder vers l’avant
On en perd du temps à essayer de rapiécer le passé. On le ressasse beaucoup. On évalue ce qu’on a fait, on pense à ce qu’on aurait dû faire, on se mord les doigts, on se fait des reproches, etc. Beaucoup d’énergie gaspillée. On doit faire la paix, apprendre de ses erreurs (qui n’en sont pas toujours !) et passer par-dessus. On regarde vers l’avant. C’est là et là, seulement, qu’on peut faire mieux.
Actions suggérées :
On a de la difficulté à faire la paix avec certains de nos détours ou de nos «erreurs». On utilise l’image du pont pour traverser cette partie de notre histoire personnelle. On se construit un pont pour «passer par-dessus». On surmonte le tout et on franchit une nouvelle rive… pleine de promesses.
On s’engage. On choisit une activité et on dresse un plan d’action pour la faire. On s’inscrit à un cours, on achète un livre sur le sujet, on planifie un voyage, on apprend une nouvelle langue, on prévoit un déménagement, etc.
On fait le ménage dans notre vie et on écrit tout ce qu’on ne veut plus. On trouve pour chacune des affirmations une (ou plusieurs) solution pour ne plus s’y astreindre ou, du moins, pour diminuer son impact dans notre vie.