Vous avez tendance à ressasser vos pensées négatives, à les faire tourner en boucle dans votre tête ? Ce phénomène porte un nom : la rumination. Chez les personnes qui en souffrent, ce flot de pensées pessimistes et obsessionnelles est souvent très difficile à interrompre. Mais ce n’est pas pour autant impossible. Découvrez nos astuces pour réussir à prendre de la distance avec vos problèmes et arrêter de ressasser.
Ressasser, qu’est-ce que c’est ?
Ressasser, c’est réfléchir sans efficacité et sans agir. On se reproche des choses à soi, ou on reproche des choses aux autres, mais sans chercher de solutions. Nous sommes tellement absorbés par nos pensées que l’on en oublie le monde extérieur. On est emprisonnés dans notre cerveau comme dans une cage.
Quand on ressasse, au lieu de s’en tenir aux faits réels, on interprète les événements de manière négative. On les ressasse en se demandant « qu’est-ce que j’ai fait de mal ? », « est-ce que cette personne m’en veut ? », « et si j’avais agi de telle ou telle manière, que se serait-il passé ? » Bref, on s’inscrit dans une spirale négative dont il est difficile de sortir.
Le fait de ressasser le passé est un phénomène qui peut toucher toute la population, même si ce sont surtout les personnes anxieuses ou à tendance dépressive qui sont concernées.
Se distraire pour ne plus resssasser
Le meilleur moyen d’arrêter de ressasser les problèmes, c’est de détourner l’attention de ses pensées négatives.
L’idée ? Faire quelque chose que l’on aime : sortir, se promener, faire du sport, écouter de la musique, discuter avec un ami, aller au cinéma, se concentrer sur sa respiration…
Revenir à l’instant présent
Lorsque l’on ressasse, on pense au passé ou au futur. Il est donc primordial de revenir à l’instant présent en se focalisant sur ce que l’on est en train de vivre dans l’instant.
La pratique de la méditation peut notamment permettre de mieux se connecter à l’instant présent et de se débarrasser des pensées parasites.
Se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre
Pour sortir de sa vision étriquée de la situation, il peut être utile de se demander comment une autre personne réagirait si elle était à notre place.
Comme elle n’a pas le même filtre de perception que nous, il y a fort à parier qu’elle prendrait les choses avec beaucoup plus de détachement.
Modifier sa manière de voir les choses
Et si, au lieu d’imaginer le pire, on imaginait le meilleur ? Par exemple, si mon patron ne me dit pas bonjour, au lieu de conclure que j’ai fait quelque chose de mal et qu’il m’en veut, je peux choisir de penser qu’il a peut-être un souci d’ordre personnel et que son comportement n’a rien à voir avec moi.
Accepter ses émotions
Plus on cherche à refouler ses émotions, plus elles s’imposent à nous avec force. En acceptant que des pensées et des émotions désagréables nous submergent, elles quitteront notre esprit plus facilement.
Une attitude d’ouverture, sans jugement, aide à mieux gérer le stress et à ne plus ressasser en boucle ses idées noires.