Le rhume
Les variations de température soumettent l’organisme à des chocs thermiques qu’il n’apprécie guère. Il doit donc s’adapter, ce qui le fatigue et le rend moins résistant face aux virus notamment celui du rhume, (également appelé rhinite virale ou aiguë).
Le rhume se caractérise par une inflammation des fosses nasales et provoque des éternuements, une congestion ou un écoulement nasal. Un mal de gorge peut y être associé. Lors de l’apparition des premiers beaux jours, l’adage « En avril, ne te découvre pas d’un fil » est donc de mise…
La rhinite allergique
La rhinite allergique est une inflammation des parois nasales provoquée par des allergènes, comme le pollen. L’arrivée du printemps entraîne une pollinisation de l’air avec les végétaux qui fleurissent et poussent de nouveau. Yeux qui piquent, nez qui gratte, les personnes allergiques voient la saison printanière d’un mauvais œil….Ecoulement nasal, démangeaisons, éternuements, sont les symptômes les plus rapportés. Pour prévenir d’éventuelles crises, la prise d’antihistaminiques sera recommandée durant les périodes de pollinisation les plus fortes.
L’asthme
L’asthme est une inflammation des voies respiratoires dont les principaux symptômes sont la dyspnée (difficultés à respirer), un essoufflement, des douleurs thoraciques ou une sensation d’oppression.L’asthme est chronique et se déclenche dans certaines situations et contextes qu’il conviendra d’éviter : lieux enfumés (tabac, pollution) et lieux concentrant de nombreux allergènes ou un seul et même allergène en grande quantité (champ de fleurs, chenil, etc.). A l’arrivée du printemps, la vigilance redoublera car les allergies peuvent déclencher des crises d’asthme.
La grippe
La grippe saisonnière n’est pas qu’une maladie hivernale. D’origine virale, elle est une infection respiratoire aiguë très contagieuse qui revient chaque automne et dure jusqu’au printemps.Le système immunitaire affaibli à l’arrivée de la saison printanière peut donc encore laisser passer le virus de la grippe si celui-ci n’a pas été contracté durant l’hiver.
Les précautions prises durant l’hiver seront donc poursuivies au printemps : se laver les mains régulièrement, éviter tout contact avec les personnes malades, utiliser des mouchoirs jetables, etc.
La gastro-entérite
Les cas de gastroentérite seraient plus rares au printemps qu’en hiver, car certains virus supportent mal la chaleur. Cependant, des épidémies ponctuelles de gastro-entérite dues aux virus peuvent survenir au printemps.Les gastro entérites de souche bactérienne, provoquées par l’ingestion d’aliments contaminés peuvent également s’inviter au printemps du fait d’un laxisme parfois observé concernant les règles d’hygiène et de conservation des aliments.
C’est notamment le cas lors des pique-nique : les aliments restent plusieurs heures hors du frigo puis y sont remis, ce qui favorise la prolifération bactérienne. La vigilance s’impose donc au printemps comme en été !
La fatigue chronique
Les variations de température caractéristiques du printemps soumettent l’organisme à dure épreuve et le rendent ainsi plus perméable aux virus. En outre, l’hiver n’étant pas propice à l’élimination des toxines, le corps est surchargé et fonctionne à bas régime.Pour retrouver forme et tonus, une cure de gelée royale ou de vitamines est recommandée pour nettoyer et purifier l’organisme. Si ces compléments alimentaires sont en vente libre en pharmacie, il conviendra cependant de demander l’avis de son médecin.
Le pityriasis rosé de Gibert
Le pityriasis rosé de Gibert est une maladie de peau bénigne, peu contagieuse, d’apparition aiguë, qui se caractérise par des symptômes durant entre 3 et six semaines. Elle survient au début du printemps.Une plaque initiale dite « de Brocq » fait son apparition sur le thorax. Le centre de cette plaque est d’aspect fripé ou gaufrée, les bords sont rouges. L’éruption suit cette plaque au bout de quelques jours. Elle est constituée de petites plaques rappelant la plaque initiale.
La cause de cette maladie est inconnue, elle serait infectieuse ou virale. Le traitement est la plupart du temps inutile, la maladie se résorbant spontanément.
L’arthrose
Les symptômes de l’arthrose se ressentent davantage lors des changements de saison, les articulations étant sensibles aux variations de température.Au printemps et à l’automne, il est fréquent d’avoir plus de douleurs arthrosiques qui peuvent être soulagés à base de chondroïtine et de glucosamine, deux compléments alimentaires naturels jouant un rôle dans la bonne santé du cartilage en diminuant le syndrome inflammatoire.
L’anxiété
La saison printanière est associée dans la médecine chinoise au foie. Le foie déploie à l’arrivée du printemps une énergie qu’il faut pouvoir canaliser sous peine de débordements négatifs : dépression, insomnie, nervosité, colère, etc. Une cure détoxifiante du foie à base d’artichaut, de pissenlit ou encore de radis noir est donc recommandée.Drainer le foie à cette période l’aidera dans sa fonction d’élimination et lui permettra de stocker plus facilement les vitamines (A,D,K,E) dont notre organisme a besoin.
L’ostéoporose
Les os sont plus vulnérables à la fin de l’hiver. Les différents excès hivernaux ont concentré toutes sortes de toxines dans l’organisme et ne permettent plus de synthétiser les vitamines correctement. Le manque de lumière expose à une carence en vitamine D, qui sert à fixer le calcium pour la consolidation des os.Le printemps va permettre, grâce à la lumière plus présente, de remonter le taux de vitamine D. Une exposition aux premiers rayons du soleil est donc vivement encouragée, à condition de se prémunir de ses effets délétères sur la peau avec une protection adéquate.