Pour conserver les aliments industriels, les colorer, les sucrer, les rendre plus agréables en bouche ou plus appétents, les industriels ajoutent des additifs alimentaires. Il existe au total 329 additifs : antioxydants, colorants, émulsifiants, stabilisateurs, agents gélifiants, conservateurs, édulcorants etc.
Etiquettes alimentaires : les additifs à fuir
Pour conserver les aliments industriels, les colorer, les sucrer, les rendre plus agréables en bouche ou plus appétents, les industriels ajoutent des additifs alimentaires. Il existe au total 329 additifs : antioxydants, colorants, émulsifiants, stabilisateurs, agents gélifiants, conservateurs, édulcorants etc.
Pour bien les identifier, voici quelques grandes lignes :
- « E » suivi du chiffre « 1 », indique un colorant
- « E » suivi du chiffre « 2 », indique un conservateur
- « E » suivi du chiffre « 3 », indique un antioxydant
- « E » suivi du chiffre « 4 », indique un épaississant ou un stabilisant
- « E » suivi du chiffre « 5 », indique un correcteur/régulateur
- « E » suivi du chiffre « 6 », indique un exhausteur de goût
- « E » suivi du chiffre « 9 », indique un édulcorant, un gaz de propulsion
Parmi la multitudes d’additifs possiblement ajoutés dans les produits industriels, certains sont peu recommandables voire même soupçonnés de risques pour la santé. Certains sont en effet soupçonnés d’accroître le risque de cancers, d’hyperactivité ou sont par exemple des perturbateurs endocriniens.
Dans la liste des additifs qui jouent un effet délétère sur la santé, et qui sont donc à fuir absolument, on trouve notamment :
- les nitrates et les nitrites (E249, E250, E251, E252). Ces additifs très utilisés pour la conservation de la charcuterie sont associés à des risques accrus de cancer du côlon.
- le colorant des caramels (E150c ou E150), élaboré à partir d’une association de sucre, d’ammoniac et de sulfites portés à haute température. On en trouve dans les sodas, les thés glacés, le whisky, les vinaigres balsamiques, les bières ambrées, les sauces soja. Lors de sa production, ce colorant produit une substance, le 4-méthylimidazole (4-MEI), soupçonné d’être cancérogène par l’OMS.
- les colorants azoïques (E102, E104, E110, E122, E124, E129) sont largement utilisés dans la confection des bonbons et des confiseries. On les accuse de contribuer à l’hyperactivité chez les enfants.
Attention : certains bonbons ou chewing-gums contiennent jusqu’à sept à huit colorants, dont quatre à cinq peu recommandables.