Un drame qui secoue au-delà des réseaux sociaux. Le 2 février, le TikTokeur Luca Itvai, 22 ans, aurait été tué en tentant de sauver sa mère de la violence de son beau-père. L’homme, qui s’est rendu à la police, l’a poignardé mortellement.
Les faits on eut lieu le 2 février, dans le quartier de Jupille, à Liège, en Belgique. D’après les premières informations de la justice liégeoise parues dans le quotidien belge la RTBF, la star de TikTok Lucas Pisciotto, alias Luca Itvai, est mort en tentant de s’interposer entre sa mère et son ex-beau-père.
Après une violente dispute, l’homme a étranglé la femme de 44 ans. D’abord inconsciente, elle a réussi à s’échapper et à se réfugier chez sa soeur, qui habitait dans les environs. Elle a tout de suite appelé la police et son fils, Lucas Pisciotto, qui est arrivé dans les 30 minutes. L’ex-compagnon s’est alors jeté sur lui, lui donnant cinq coups de couteau, au coeur, à la gorge et au foie.
Des blessures d’une gravité telle que le jeune homme de 21 ans n’a pas survécu, et est décédé à l’arrivée des forces de l’ordre. Sa maman, elle, s’en est sortie avec quelques blessures légères.
Le meurtrier présumé, nommé « Pietro », s’est ensuite enfui, avant de se rendre à la police mercredi 2 février au soir. Il a été présenté à un juge d’instruction le 3 février et inculpé pour homicide et de tentative d’homicide.
Suivi par plus de 1,6 million d’abonné·es sur TikTok, et 90 000 sur Instagram, Lucas Pisciotto était un influenceur populaire. Sous ses derniers posts, l’émotion et la colère des internautes est palpable. « Repose en paix », « Tu es parti en montrant tout ton amour à ta maman », « La vie est tellement injuste…. courage à ta famille », « Sincères condoléances à toute la famille ! », « tu es mort en héros », signent certain·es. « Tu ne méritais pas ça ! », se révoltent d’autres.
Un événement tragique qui alerte une fois de plus sur l’inefficacité des autorités face aux violences conjugales et intrafamiliales, dénoncées par les victimes en France comme en Belgique.
La preuve : « Pietro » était déjà connu des services de police pour des faits de violences, notent les médias locaux. Et comme tant d’autres auteurs de violences conjugales et de féminicides, il brandit aujourd’hui l’argument de n’avoir « pas supporté la fin d’une relation de 9 ans » pour expliquer son crime.