Relativiser le baby blues est vital afin que ce dernier ne dure trop longtemps et ne se transforme en dépression post-partum, une maladie qui entraîne un mal-être profond et de façon plus durable.
Le baby-blues, une étape incontournable après la naissance
Le baby-blues est une réaction normale que tout nouveau parent subit quelques jours après la naissance du bébé. Les crises de larme et de panique sans raison, les sensations de mal-être, l’irritabilité envers votre entourage et autres coups de stress qui surviennent ne doivent pas être ainsi perçus comme une sorte de maladie, mais plutôt comme une étape incontournable dans le changement de mode de vie de la femme. Le plus dur à concevoir est de ressentir ces émotions négatives qui sont contradictoires à l’arrivée d’un bébé et qui entraîne une grande culpabilité chez la maman, mais aussi chez le papa.
Sachez que le baby-blues est un état psychologique entraîné par plusieurs facteurs qui expliquent la fragilité de vos émotions. Le premier est la sensation de vide et de solitude ressentie après l’accouchement, surtout chez la nouvelle maman. Ce dernier est dû aux nombreuses attentions de toutes formes portées à la mère durant les périodes de grossesses et qui sont pleinement orientées vers le bébé à la naissance. D’autre part, le fait de s’occuper d’un nouveau-né tout seul est tout aussi angoissant, comme trouver les raisons qui font pleurer bébé, rechercher des solutions pour l’endormir, les raisons pour lesquels il ne mange pas, etc. Ces nombreux facteurs de stress sont combinés avec la fatigue, ce qui ne fait que décupler la sensation d’impuissance et de mal-être chez les nouveaux parents.
Les solutions face au baby-blues
La meilleure initiative pour vous aider à surmonter ces quelques jours de burn-out maternel est de demander un soutien maximal de votre entourage, notamment la présence du père. Ce dernier pourra se consacrer à vous décharger de certaines tâches domestiques (cuisine, ménage, etc.) ou veiller à effectuer des gestes uniquement axés pour votre bien-être : mots doux, massage, câlin, etc. Lorsque vous êtes fatigué, n’hésitez pas à laisser votre petit chérubin dans les bras de ses grands-parents, ses tantes et autres sans avoir peur des préjugés négatifs. Lorsque votre entourage n’est pas disponible, contactez des professionnels en puériculture afin de vous aider et partager ses connaissances en la matière : sage-femme et autres. Pour vous offrir quelques moments d’évasion loin de cet environnement stressant, il vous est aussi possible d’effectuer des activités ludiques et apaisantes avec bébé : une petite promenade, des séances de massage relaxant, etc.
Il est essentiel d’accepter cette période de dépression et d’en ressortir plus fort au lieu d’essayer de le renier et de se voir submergé par des émotions négatives plus graves et plus durables.