Dépendance aux jeux vidéo : un phénomène à prendre au sérieux

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À l’ère du numérique, les jeux vidéo occupent une place centrale dans le quotidien de millions de personnes, toutes générations confondues. Si jouer peut avoir des effets positifs sur la coordination, la stratégie ou encore la socialisation, une utilisation excessive peut conduire à une véritable dépendance, reconnue aujourd’hui comme un trouble par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).


🎮 Qu’est-ce que la dépendance aux jeux vidéo ?

La dépendance aux jeux vidéo, ou « gaming disorder », se caractérise par une perte de contrôle sur le temps passé à jouer, une priorité donnée au jeu sur les autres activités quotidiennes, et une poursuite du jeu malgré ses conséquences négatives sur la santé, la vie sociale ou scolaire/professionnelle.

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Selon l’OMS, ce trouble est diagnostiqué lorsque ce comportement perdure pendant au moins 12 mois et affecte significativement le fonctionnement personnel, familial, social ou professionnel.


⚠️ Quels sont les signes à surveiller ?

  • Irritabilité ou anxiété lorsqu’on est privé de jeu.
  • Isolement social, perte d’intérêt pour d’autres loisirs.
  • Problèmes de sommeil ou d’alimentation.
  • Baisse du rendement scolaire ou professionnel.
  • Mensonges pour cacher le temps réel passé à jouer.

🧠 Pourquoi devient-on accro ?

Les jeux vidéo sont conçus pour captiver. Mécaniques de récompense, effets visuels et sonores, sentiment de progression, appartenance à une communauté… Tout est fait pour stimuler la dopamine, l’hormone du plaisir. Chez certains, cette stimulation devient un besoin compulsif, au détriment de l’équilibre de vie.


👨‍👩‍👧‍👦 Qui est concerné ?

Contrairement aux idées reçues, la dépendance ne touche pas uniquement les adolescents. Les adultes sont aussi concernés, notamment avec l’essor du gaming mobile ou des jeux en ligne massivement multijoueurs (MMORPG), qui peuvent créer de véritables univers parallèles addictifs.


🛠️ Comment agir ?

  • Encadrer les horaires de jeu, surtout chez les plus jeunes.
  • Favoriser d’autres centres d’intérêt : sport, lecture, sorties.
  • Instaurer des temps de déconnexion, en famille si possible.
  • Consulter un professionnel si le comportement devient incontrôlable (psychologue, addictologue).

🧭 Trouver l’équilibre

Le jeu vidéo en soi n’est pas un mal. Il peut être ludique, éducatif, social… à condition de rester une activité parmi d’autres. Comme tout outil puissant, il nécessite un usage réfléchi. Mieux informés, les joueurs, les parents et les éducateurs peuvent prévenir les excès et favoriser un rapport sain au numérique.


Conclusion :
La dépendance aux jeux vidéo n’est pas une fatalité, mais un signal d’alarme à écouter. Il est temps de replacer l’humain au centre de la technologie, et non l’inverse.

Souhaitez-vous que je décline cet article pour les jeunes, les parents, ou les professionnels de santé ?

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