Le scandale « McKinseyGate » frappe Macron avant l’élection présidentielle française

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Le scandale « McKinseyGate » frappe Macron avant l’élection présidentielle française

Le rapport détaille la corruption financière massive au sein du gouvernement Macron. Elle a accordé à McKinsey 2,4 milliards d’euros d’honoraires de conseil depuis 2018, dont plus d’un milliard d’euros en 2021. Le total réel est probablement plus élevé, car l’enquête n’a sondé que les sections les plus importantes de l’administration. Malgré un chiffre d’affaires de 329 millions d’euros, McKinsey n’a pas payé un centime d’impôt sur les sociétés en 2020.

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Le rapport indiquait que le recours par le gouvernement à des cabinets de conseil « était devenu un réflexe » et que McKinsey et d’autres cabinets étaient impliqués dans « la plupart des réformes majeures » du gouvernement Macron, y compris les attaques contre les retraites, le logement et les allocations de chômage. Alors que les cabinets de conseil privés, dont McKinsey, ont été utilisés par les gouvernements français précédents, Macron a massivement élargi leur utilisation.

Peut-être le plus explosif, les conseillers de McKinsey auraient été au cœur de la politique de Macron sur la pandémie et de son refus de mettre en œuvre des mesures de distanciation sociale de base pour éliminer la circulation du virus, alors même que plus de 142 000 personnes sont mortes en France.

La société américaine McKinsey a un chiffre d’affaires annuel de 10 milliards de dollars et des bureaux dans 65 pays. Il facture aux gouvernements et aux entreprises privées des frais exorbitants pour des conseils de «gestion stratégique», ce qui conduit généralement à des assauts sauvages contre la classe ouvrière. Un porte-parole de Macron a par inadvertance souligné le parasitisme de McKinsey en citant le fait que le gouvernement britannique a payé l’entreprise 40 fois plus que le gouvernement français ces dernières années. McKinsey a acquis une notoriété particulière pour son rôle dans la privatisation en cours du British National Health Service.

Dimanche, la première réponse de Macron a été de nier tout acte répréhensible, insistant sur le fait qu' »aucun contrat n’est attribué en République sans respecter les règles de la commande publique ». Prenant la parole lundi à Dijon, il a cependant pris ses distances avec l’affaire McKinsey, déclarant : « Ce n’est pas moi qui signe les contrats ». Mercredi, son porte-parole s’est engagé à réduire de 15% les dépenses de conseil externe.

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