LES MOTS CRÉENT VOTRE RÉALITÉ – 8 MOTS À RETIRER DE VOTRE VOCABULAIRE

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Les pensées créent des choses. Ce à quoi nous pensons, nous l’attirons. Et ce que nous disons, nous le devenons. C’est pourquoi le pouvoir des mots est si important – les mots que nous disons créent activement notre réalité. Et c’est aussi pourquoi il est crucial de prêter attention à notre discours intérieur.

Il y a même eu des études, largement connues à ce jour, sur le pouvoir d’un mot positif par rapport à un mot négatif sur des molécules d’eau et des plantes. Par exemple, une plante avec le mot « amour » à côté d’elle grandit et prospère, tandis qu’une plante avec le mot « haine » à côté d’elle dépérit et finit par mourir.

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Le pouvoir des mots est fort. Notre discours crée notre réalité et façonne la vision que nous avons de notre monde. Alors pourquoi est-ce que nous prenons l’habitude de dire des choses comme, « Je suis tellement stupide » ou, « Je ne pourrai jamais ____ » ?

POURQUOI DES MOTS ET DES AFFIRMATIONS QUI NOUS DESSERVENT SONT-ILS UNE COMPOSANTE SI ANCRÉE DE NOTRE LANGAGE HABITUEL ?

« Regarde tes pensées, elles deviennent des mots.

Regarde tes mots ; ils deviennent des actions.

Regarde tes actions ; elles deviennent des habitudes.

Regarde tes habitudes ; elles deviennent du caractère.

Regarde ton caractère ; il devient ta destinée. » – Lao Tseu

Ce que Lao Tseu disait est vrai ! Ce que nous pensons, nous le devenons et ce que nous disons, nous le créons. Le pouvoir des mots est incroyablement puissant et ils ont un impact direct sur notre réalité. Jetons donc un coup d’œil sur certains mots et expressions les plus courants que nous devrions essayer d’utiliser un peu moins dans nos conversations et pensées quotidiennes.

LE POUVOIR DE VOS MOTS ET DE VOTRE DIALOGUE INTÉRIEUR, ET L’IMPACT QU’ILS PEUVENT AVOIR SUR VOTRE VIE

Sans plus attendre, voici donc huit expressions que vous devriez retirer de votre vocabulaire et les raisons pour lesquelles vous devriez le faire.

1. JE N’AI PAS LE TEMPS

Commençons par l’affirmation qui doit être la plus répandue. Beaucoup d’entre nous, menons une vie bien remplie (notez que nous ressentons l’impulsion de dire « chargée », mais nous avons consciemment pris le parti d’exprimer cela de façon plus positive – et plus précise – en disant « bien remplie »).

Ne dites pas « je n’ai pas le temps ». Si vous voulez vraiment faire quelque chose, vous trouverez le temps. Si vous ne le voulez pas, vous trouverez une bonne excuse. C’est aussi simple que ça. Alors quand vous dites à quelqu’un (ou à vous-même) que vous n’avez « pas le temps », ce que (vous) vous dites vraiment, c’est que : soit A. ce n’est pas une priorité, soit B. vous vivez dans un état d’esprit basé sur le regret.

2. JE SUIS TROP OCCUPÉ / J’AI TROP DE TRAVAIL

Similaire au point 1 mais suffisamment important pour être traité séparément, l’énoncé  » Je suis trop occupé  » est un sentiment/croyance qui dirige la société. Dans notre culture, la course folle vers ce que nous appelons « réussite » glorifie le fait d’être très occupé.

« Je suis trop occupé » est une excellente excuse quand vous ne voulez pas faire quelque chose et ne voulez pas blesser votre interlocuteur. Mais c’est aussi une pente dangereusement glissante qui peut rapidement devenir une habitude. A la place, énoncez clairement vos limites et vous les garderez !

Être trop occupé à travailler sur votre prochain livre pour rester dehors toute la nuit à faire la fête est une raison valable. Être trop occupé pour ne pas avoir de plaisir ou de vie sociale du tout, est une excuse – et pas seulement pour vos amis – pour vous-même, votre équilibre et votre sentiment général de satisfaction dans la vie.

Attention donc : si vous êtes vraiment si occupé que ça, vous devriez peut-être revoir vos priorités dans votre emploi du temps. Et si finalement vous pouvez admettre que vous n’êtes peut-être pas si occupé que ça après tout, alors bravo : vous êtes sur le point de penser – et d’agir – comme si vous aviez plus de temps.

 3. JE NE PEUX PAS.

« Peux pas » est quelque chose que l’on entend très souvent. Mais est-ce une expression que nous devrions accepter dans le respect de nous-mêmes et de nos capacités ? Absolument pas. Pourtant, nous le disons tout le temps. Pour certains d’entre nous, c’est notre réaction instinctive aux choses qui nous intimident ou nous font peur.

Faire un discours devant 100 étrangers ? Je ne peux pas faire ça ! Manger plus sainement, être plus actif, prendre du temps pour vous, quitter l’emploi que vous détestez et poursuivre vos rêves ? « Je ne peux pas faire ça ! Je suis trop occupé et je n’ai pas le temps. »

Prenez du recul et prêter attention à vos paroles – comment vous pensez et ce que vous dites à voix haute. Si vous continuez à vous dire à vous-même et aux autres que vous ne pouvez pas, eh bien, alors vous ne pourrez pas et ça craint… Ce qui nous amène au numéro 4.

 4. ÇA CRAINT

Oui, parfois, les choses craignent, et ce n’est pas grave ! Mais attention à ce que cette affirmation ne devienne une façon habituelle de voir les situations dans votre vie.

Est-ce que les choses sont vraiment aussi  » pourries  » que ça ? Encore une fois, parfois oui ! Elles le peuvent certainement.

Mais souvent, nos plus grands défis et obstacles sont aussi nos plus grands enseignants et ils initient des changements qui nous amènent là où nous devons être. Prenez un peu de recul et essayez de reconnaître soit le bon, soit au moins la leçon dans chaque situation.

 5. J’ESPÈRE

Cette déclaration passive retire tout votre contrôle de toute situation. C’est une déclaration à l’univers que vous n’êtes pas entièrement confiant dans votre capacité à faire, créer ou accomplir ce à quoi vous faites référence…

Comparez les énoncés suivants : « J’espère que je peux décrocher ce job ! » contre « Je peux décrocher ce job, et je le ferai. » Du point de vue de l’employeur, quel candidat engageriez-vous ? Celui qui espère qu’il le peut, par rapport à celui qui croit pleinement en lui et qui, de plus, établit sa confiance et sa crédibilité ?

Lequel préféreriez-vous être : celui qui espère que vous vivrez la vie de vos rêves, ou celui qui peut et qui le fera ?

 6. JE SUIS DÉSOLÉ

Ok, il y a évidemment un temps pour s’excuser. Mais il y a une énorme différence entre des excuses sincères et justifiées et des excuses vides et presque habituelles. Les femmes sont souvent coupables de cela.

« Je suis vraiment désolée, mais pouvez-vous me laisser passer ? » Vraiment ? Faut-il s’excuser ?

Je suis vraiment désolé de ne pas avoir répondu à ton SMS tout de suite ! » « Je suis désolé de ne pas avoir eu le temps de me coiffer aujourd’hui. » Au serveur : « Je suis désolé, mais mon dîner est arrivé froid. »

D’où cela vient-il ? Des manières, de la politesse, de l’absence d’offense ? Je suis désolé, mais pouvons-nous arrêter de nous excuser pour tout ? Essayons à nouveau – pouvons-nous S’IL VOUS PLAÎT arrêter de nous excuser pour tout ? À NOUS DE JOUER !

« Excusez-moi, mais je dois passer. J’étais tellement occupé à profiter de ma journée que je n’ai pas vu votre message jusqu’à maintenant ! Je n’ai pas eu le temps de me coiffer aujourd’hui – j’ai un look naturel et désordonné. Ce plat est arrivé froid – pouvez-vous demander à la cuisine de le refaire ? »

7. JAMAIS // TOUJOURS

Les termes « jamais » et « toujours » sont similaires à « espoir ». Ce sont tous des mots qui envoient des messages à l’univers et qui ont un impact sur votre réalité. « Je n’arriverai jamais à rien. » Aïe ! Faites attention avec ça. « Je suis toujours si malchanceux. » Voulez-vous vraiment renforcer cette croyance dans votre esprit ?

Retournez le scénario, car « jamais » et « toujours » peuvent aussi être utilisés pour le bien. « J’ai appris la leçon et je ne ferai plus jamais de compromis sur ma vraie valeur. » « Je suis toujours à l’heure ! »

Il ne s’agit pas tant d’éliminer définitivement certains mots de votre vocabulaire que de les remodeler et de choisir consciemment de les utiliser dans le bon contexte.

8. HAINE

La haine a causé tant de destructions dans notre monde. La haine envers d’autres cultures, d’autres religions, des orientations sexuelles différentes, des opinions politiques opposées… la liste est longue. La haine est toxique, et elle commence par le mot lui-même.

« Je te hais. Je me déteste moi-même. Je déteste mon _______. » Cela peut sembler dramatique, mais nous pouvons littéralement sentir un changement négatif en nous rien qu’en écrivant ces lignes. Qu’il s’agisse de quelque chose de petit comme « je déteste mes rides » ou de quelque chose de grand comme dire que vous détestez toute une catégorie de personnes, c’est une autre pente glissante avec de gros effets en cascade.

Votre esprit est un jardinvos pensées sont les graines. Vous pouvez choisir de faire pousser des fleurs, ou vous pouvez choisir de faire pousser des ronces.

LE POUVOIR DES MOTS : EXPLOITEZ VOTRE LANGAGE INTÉRIEUR POUR VOUS ÉPANOUIR DANS LA VIE.

Nous ne sommes que des êtres humains et nous avons le droit de ressentir, d’exprimer et de vivre nos sentiments et nos émotions. Nous avons le droit de crier lorsque nous en avons besoin. Il est normal et sain d’être authentique et de vivre ce que nous ressentons. Il s’agit en partie de l‘expression de soi.

Si vous voulez crier « merLe » et faire une mini crise de nerfs, laissez tout sortir. Nous ne préconisons certainement pas ici de nous mettre en sourdine ou de nous censurer.

Mais il est également important qu’après nous être permis de nous lâcher, nous nous recentrions, nous relevions la tête et nous continuions à avancer.

Il ne s’agit pas tant d’éliminer définitivement certains mots de votre vocabulaire – il s’agit de les remodeler et aussi de choisir consciemment de les utiliser dans le bon contexte. Ne pas se laisser aller à des tics de langages négatifs est essentiel pour notre état d’esprit.

Une grande partie de l’avancement réside dans la manière dont nous nous engageons avec nous-mêmes et avec le monde qui nous entoure.

Mais il y a une différence entre se défouler pour se défouler, laisser aller et passer à autre chose et en faire une mauvaise habitude qui devient une norme. Parfois, on se met à éprouver des sentiments négatifs, à parler ou à agir d’une mauvaise manière et on continue un peu plus longtemps que prévu.

 Le pouvoir des mots est fort. Le dialogue que nous entretenons avec nous-mêmes façonne notre perspective et joue un rôle important dans la création de notre réalité. Choisissez vos mots avec intention, conscience et précision. Dites ce que vous voulez dire et pensez ce que vous dites – vous vous le devez.

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