Alors que le monde pleure la disparition du pape François, survenue le lundi de Pâques 21 avril 2025, un aspect méconnu de sa vie réapparaît dans les hommages : son refus de toucher un salaire en tant que souverain pontife. Un geste rare, mais profondément révélateur de l’homme qu’il était.
Né Jorge Mario Bergoglio à Buenos Aires, le pape François a toujours prôné une Église pauvre pour les pauvres. Fidèle à cette ligne de conduite, il a choisi de ne pas percevoir le salaire qui revient traditionnellement au chef de l’Église catholique. Bien que le poste pontifical inclue des privilèges, François avait renoncé à tout luxe, vivant dans la simplicité de la Casa Santa Marta plutôt qu’au Palais apostolique.
Cette décision n’était pas qu’un symbole. Elle traduisait une réelle volonté de service et d’humilité. Le pape François croyait profondément que sa mission n’était pas celle d’un chef d’État, mais celle d’un pasteur au service des plus petits. Il a consacré son pontificat à défendre les migrants, les pauvres, les exclus et la planète, refusant les fastes pour mieux incarner l’Évangile.
En refusant son salaire, le pape François a montré que la vraie grandeur ne se mesure pas à ce que l’on possède, mais à ce que l’on donne. Jusqu’au bout, il est resté fidèle à ses convictions : servir plutôt que se servir, aimer plutôt que dominer.
Son héritage spirituel restera gravé comme celui d’un homme de cœur, qui aura porté la croix du monde avec humilité et dignité.