Washington, 7 mai 2025 — Une cyberattaque fulgurante a mis à nu, en moins de vingt minutes, plusieurs systèmes numériques encore utilisés par l’ex-administration Trump, soulevant de sérieuses inquiétudes sur la sécurité persistante des archives gouvernementales.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le pirate informatique, encore non identifié, aurait exploité une faille dormant dans un serveur mal sécurisé lié à des communications internes de l’époque Trump. Les données compromises incluraient des courriels cryptés, des notes confidentielles et des protocoles d’authentification obsolètes qui n’avaient jamais été mis à jour.
Cette attaque spectaculaire a mis en lumière les lacunes dans la maintenance des anciens systèmes informatiques gouvernementaux et relance le débat sur la protection des infrastructures numériques aux États-Unis, surtout dans un contexte électoral tendu.
Des experts en cybersécurité dénoncent un laisser-aller inquiétant :
« Il ne s’agit pas seulement d’un acte de piraterie, mais d’un signal d’alarme sur l’état de notre cybersécurité institutionnelle. Si un hacker isolé peut agir aussi vite, imaginez ce que peuvent faire des groupes structurés », explique Linda Whitman, consultante indépendante en cyberdéfense.
Le FBI et l’agence CISA (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency) ont été mandatés pour enquêter. Une cellule de crise a été ouverte pour évaluer l’étendue des fuites et envisager des mesures correctives.
Vers une réforme de la cybersécurité fédérale ?
Face à cette faille, certains membres du Congrès appellent à une révision urgente des normes de sécurité numérique, y compris pour les archives des administrations passées, souvent négligées.
Le hacker, quant à lui, a revendiqué son action via un message sarcastique sur un forum du dark web, évoquant « la nostalgie d’un temps où il suffisait d’un mot de passe bidon pour accéder au cœur du pouvoir ».