Stress, surmenage, alimentation déséquilibrée, ou encore pathologies hivernales soumettent notre organisme à rude épreuve. Une cure de vitamines offre un coup de pouce pour rester d’attaque durant cet épisode de fatigue passagère. Quel supplément vitaminé privilégier ? Notre sélection.
Il est normal de traverser des périodes de fatigue surtout en hiver. Nos besoins en vitamines et en micronutriments s’accroissent pour faire face aux éventuelles infections et stimuler nos défenses immunitaires. Un coup de pouce extérieur est alors le bienvenu.
Que trouve-t-on dans ces complexes multivitamines ?
Ces complexes contiennent :
- des vitamines du groupe B, indispensables à la production d’énergie et à la transmission de l’influx nerveux ;
- de la vitamine C qui participe aux défenses immunitaires ;
- des minéraux : le fer qui permet aux globules rouges d’assurer le transport de l’oxygène ; le manganèse, le zinc et le magnésium, nécessaires eux aussi à la production d’énergie et aux défenses de l’organisme.
Essentiel à l’équilibre nerveux et à la relaxation musculaire, le magnésium est indiqué lorsque la fatigue s’accompagne de nervosité, de troubles du sommeil ou de crampes. Dans les multivitamines classiques, il est souvent présent en faible quantité et/ou sous la forme de sels peu assimilés par l’organisme. Pour un apport optimal, le préférer sous la forme citrate, bisglycinate ou glycérophosphate à un dosage suffisant (au moins 100 mg par jour), et associé à des vitamines B qui favorisent son absorption.
Si la fatigue est déjà bien installée, on peut privilégier des formules qui apportent des doses plus fortes de certaines vitamines B et de vitamine C, dépassant les valeurs nutritionnelles de référence (VNR), qui correspondent aux besoins moyens de la population en vitamines et minéraux. « Ces vitamines, dans la limite des valeurs maximales autorisées, ne sont pas à risque de surdosage », explique le Pr Marie-Paule Vasson. On veille alors à ne pas dépasser 3 à 4 semaines de cure.
En cas de fatigue importante ou prolongée (convalescence), on ajoute du ginseng : il améliore les performances physiques et intellectuelles lors de périodes de fatigue prolongée, des propriétés reconnues par l’Organisation mondiale de la santé. Compter 10 à 15 jours pour se rendre compte de son efficacité. Il n’est pas recommandé avant 18 ans, ni en cas de troubles cardiaques ou d’hypertension artérielle mal contrôlée.
Pour les enfants : en plus de ces composants antifatigue, on s’assure d’un apport optimal en vitamine D nécessaire au bon développement osseux et à la croissance. Respecter les indications du fabricant : beaucoup de références ne conviennent pas avant 12, 15 voire 18 ans.