Un tribunal de Moscou a déclaré le 24 décembre qu’il imposait à Google une amende de 7,2 milliards de roubles (98 millions de dollars) pour ce qu’il a qualifié d’échec répété de suppression de contenu que la Russie juge illégal, la première amende basée sur les revenus dans ce genre d’affaire en Russie.
Moscou a accru la pression sur les grandes agence de technologies cette année dans une campagne que les critiques qualifient de tentative des autorités russes d’exercer un contrôle plus strict sur Internet, ce qui, selon eux, menace la liberté des individus et des entreprises.
Le président russe Vladimir Poutine a accusé les plateformes de médias sociaux et d’autres géants de la technologie d’avoir bafoué les lois du pays sur Internet, notamment de forcer les entreprises étrangères à ouvrir des bureaux en Russie et à stocker les données personnelles des Russes sur son territoire.
De nombreux critiques affirment que cette décision est une tentative des autorités russes d’exercer un contrôle plus strict sur Internet et de réprimer la dissidence.
Les sociétés de médias sociaux ont déjà été condamnées à des amendes de centaines de millions de roubles pour violation de contenu.
Cependant, les amendes infligées à Meta, Twitter, Google et d’autres géants technologiques étrangers se sont élevées à des dizaines de millions de roubles, et non à des milliards.
L’agence de presse Interfax a indiqué que l’amende était calculée en pourcentage des revenus annuels de Google.
Google a déclaré qu’il étudierait les documents judiciaires et déciderait ensuite des prochaines étapes.