Une crise du coût de la vie déclenchée en partie par la hausse des prix du carburant et des denrées alimentaires devrait toucher le plus durement les femmes, a rapporté mercredi le Forum économique mondial, soulignant un écart grandissant entre les sexes dans la population active mondiale.
Le groupe de réflexion et organisateur d’événements basé à Genève, surtout connu pour avoir organisé un rassemblement annuel d’élites dans la ville alpine suisse de Davos, affirme qu’une reprise espérée après un écart entre les sexes en plein essor ne s’est pas concrétisée comme prévu avec la crise du COVID-19 s’est assoupli.
Le forum estime qu’il faudra désormais 132 ans – contre 136 – pour que le monde atteigne la parité entre les sexes, que l’organisation définit autour de quatre facteurs principaux : les salaires et les opportunités économiques, l’éducation, la santé et l’autonomisation politique.
Une répartition par pays a donné les meilleures notes à l’Islande, suivie de plusieurs pays nordiques et de la Nouvelle-Zélande, ainsi que du Rwanda, du Nicaragua et de la Namibie. L’Allemagne, la plus grande économie d’Europe, est arrivée à la 10e place dans le rapport de 146 pays. Plus bas dans la liste se trouvaient les plus grandes économies du monde : les États-Unis occupaient la 27e place, la Chine la 102e et le Japon la 116e.