Une méthode pour mieux consommer et préserver son bien être

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Shot of a young woman making a healthy smoothie at home

Pourquoi doit-on mieux consommer ? On ne s’en rend pas forcément compte, mais on a tendance à surconsommer. On réalise souvent des achats bien plus compulsifs et inutiles, que nécessaires ou raisonnables. Comment reprendre les rênes de sa consommation en alliant écologie, zéro déchet et économies ? Personnellement, avant chaque achat, j’applique dorénavant une astuce efficace au nom très attirant : la méthode B.I.S.O.U. !

Un B.I.S.O.U. pour mieux consommer

Aujourd’hui je vous dis tout sur cette petite astuce à mettre en pratique au quotidien, pour consommer mieux et vivre plus simplement. Tirée de l’ouvrage « J’arrête de surconsommer » de Marie Lefèvre et Herveline Verbeken, cette méthode B.I.S.O.U. ludique et originale, peut transformer votre vie.

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Petit rappel : quand chacun change sa vie, c’est le monde entier qui change. Alors, un achat à faire ? Avant tout, passez votre envie par la méthode B.I.S.O.U. !

De plus en plus de monde fait ce constat : notre société souffre de sa surconsommation. Nous vivons de façon impulsive et dans l’immédiateté. Le capitalisme consumériste produit du désir, de l’envie, pour des objets et biens de consommation dont nous n’avons pas besoin. Notre rapport à la consommation devient alors un cercle vicieux avec des conséquences à la fois sociales, environnementales, économiques et psychologiques.

Je vais mieux depuis que j’ai arrêté de consommer outre mesure

Se rendre compte de la façon dont on consomme (de trop) n’est pas une évidence pour tous. Pourtant notre société moderne regorge de consommateurs compulsifs. Alors comment revenir à une consommation responsable ?

Les auteures de J’arrête de surconsommer, Marie Lefèvre et Herveline Verbeken, donnent des clés pour agir au quotidien. Elles insistent aussi sur les bienfaits psychologiques du retour à une consommation raisonnée. En effet, le premier bénéficiaire : c’est moi.

mieux consomer
Comment dire… on voit des scènes parfois qui dépassent l’entendement.

Prendre conscience et devenir Consomm’acteur

S’éveiller à une consommation plus juste et raisonnée c’est donc prendre conscience de notre relation à notre société. Premier constat : consommer moins se traduit souvent par un surcroît de bonheur engendré par un retour à l’essentiel. Vivre simplement tout en vivant bien c’est devenir un Consomm’acteur, conscient des implications et conséquences de ses achats.

Être Consomm’acteur c’est un état d’esprit au quotidien qui influe sur mon environnement, mon budget mais aussi mon bien-être psychique. En effet, être enfin libéré d’une consommation excessive apporte un bien-être considérable. On y gagne aussi du temps pour soi et on dépense moins d’argent.

La Green conquête : pour le bien-être, le porte-monnaie et la planète

Observer, s’interroger, réaliser et prendre conscience : tel est le credo de Marie Lefèvre et Herveline Verbeken, auteures, blogueuses et citoyennes engagées.

Dans leur ouvrage, J’arrête de surconsommer, elles nous donnent des pistes ludiques pour mieux consommer.

En tant que consommateur, il est essentiel de réorienter nos achats en fonction de nos valeurs et de notre engagement éco-citoyen.

Que l’on soit novice en la matière ou déjà engagé dans cette démarche, cet ouvrage livre des astuces éthiques, générant du bien-être et des économies !

En s’inspirant de ces quelques conseils, on devient un Consomm’acteur. On part ainsi à la conquête d’une vie plus saine, plus éthique : c’est la Green conquête !

Pour Cyril Dion, co-réalisateur du documentaire Demain, qui signe la préface du livre :

Ce livre ne prétend pas apporter des solutions magiques. Il propose une succession de petits pas libérateurs qui, additionnés les uns aux autres, pourraient transformer le monde !

La méthode B.I.S.O.U. : un engagement individuel pour un résultat collectif

Cette méthode est très simple, avant chaque achat, on se pose 5 questions essentielles pour évaluer la nécessité d’acheter. Et pour ne pas oublier, le moyen mnémotechnique est efficace, on transforme chaque lettre du mot « BISOU » en interrogation :

B – comme BESOIN : À quel besoin cet achat correspond-il ?

Avant chaque achat, on se demande si l’on a vraiment besoin de cet objet. On a souvent tendance à acheter avec ses émotions. L’achat devient alors un acte de « soin palliatif ». Il existe pourtant bien d’autres manières de trouver du réconfort.

I – comme IMMÉDIAT : Dois-je l’acheter immédiatement ?

Le sentiment de besoin immédiat est le meilleur ami de l’achat compulsif. Pour s’en préserver, on se demande alors si on a vraiment besoin tout de suite de cet objet. Très souvent, cette envie disparaît comme elle est venue.

S – comme SEMBLABLE : N’ai-je pas déjà quelque chose de semblable chez moi ?

La question est de savoir si on est sûre de ne pas avoir un objet avec les mêmes fonctionnalités chez soi. Si oui, la réponse va de soi. Si non, si mon besoin est temporaire, peut-être quelqu’un peut-il me le prêter ?

O – comme ORIGINE : Quelle est l’origine du produit ? Qui l’a fait ? Dans quelles conditions ?

Souvent cette question simple peut annuler l’acte d’achat. Quand on connaît les conditions de fabrication on revient vite à la raison. Qui souhaite cautionner le travail des enfants ? … la déforestation ? … la pollution ? Pas moi. Mais pour ne pas me laisser embarquer contre mon gré, j’ai besoin de me poser les bonnes questions.

U – comme UTILE : Cet objet est-il vraiment utile ?

On se demande si cet achat a une véritable fonction chez soi. Va-t-il vraiment me servir, à quelle fréquence. Quel service va-t-il me rendre en échange de quel servitude ? (rangement, entretien…)

Acheter du beau, du bon, du vrai

La méthode B.I.S.O.U. est une philosophie du moins mais mieux. Car évidemment, il faut parfois acquérir de nouvelles choses. En premier lieu, on va donc vérifier puis veiller à le faire en adéquation avec nos réels besoins. On va ensuite retenir différents critères de qualité importants. Ce sont eux qui font toute la différence entre un achat quelconque et compulsif, ou une acquisition durable et adaptée.

Oui, « le beau », l’esthétique nous apporte ce plus dont on ne doit pas faire l’économie (à lire sur ce sujet – Aller vers « le beau » nous fait du bien). Il y a aussi les matières utilisées, les techniques mises en oeuvre, les personnes impliquées dans la fabrication, ceux qui tirent les ficelles et empochent notre argent… Autant de critères essentiels à prendre en compte, qui s’additionnent pour mieux consommer et créer ainsi une sensation de bien-être.

Dans les faits, entre surconsommation et achats raisonnés, il est difficile de se tromper. Repenser sa façon de consommer, c’est vivre mieux en finalité. Car la première victime de cette société consumériste c’est moi. Moi qui m’impose tant de contraintes pour parvenir au niveau de vie qu’implique une vie consacrée à la consommation…

Et puis vous le savez bien : plus de B.I.S.O.U. c’est plus de bonheur 🙂

 

Source et référence : J’arrête de surconsommer – 21 jours pour sauver la planète (et mon compte en banque) de Marie Lefèvre et Herveline Verbeken

Notre planète n’est plus en mesure d’absorber les conséquences de la surconsommation. Mon style de vie génère un asservissement démesuré pour gagner l’argent nécessaire à ma consommation… STOP. J’arrête, je sors de ce cercle vicieux. Je décide de ce que sera ma vie, et j’invite d’autres personnes à y réfléchir :

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