Imaginez, vous êtes en plein sommeil et là vous vous réveillez mais votre corps ne veut pas l’entendre. Comme si ce dernier vous emprisonne alors que vous en êtes le propriétaire. C’est ce qu’on appelle la paralysie du sommeil. Un trouble terrifiant et plus fréquent qu’il n’y paraît, puisqu’on estime que beaucoup de personnes le vivront une à deux fois dans leur vie. Voici six points, pour en savoir plus sur ce trouble du sommeil.
Quand arrivent-elles ?
Généralement, elles se déclenchent à deux moments bien particuliers. Soit à l’endormissement soit au réveil. D’ailleurs certains spécialistes et chercheurs en sommeil parlent plutôt de « paralysie du réveil ». La crise survient généralement dans les 90 minutes qui suivent la période où l’on commence à émerger de son sommeil ou peu de temps après s’être endormie.
Pourquoi se produisent-elles ?
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ce phénomène qui n’a rien de surnaturel. Les raisons sont d’ailleurs plus que rationnelles et c’est principalement le manque de sommeil, l’anxiété, le surmenage ou un changement brutal dans votre vie : comme un décès, un déménagement ou un licenciement, qui peuvent les provoquer.Rappelons que la paralysie du sommeil survient lorsque l’activité du cerveau travaille énormément et les rêves se suivent. La personne se sent consciente mais en réalité elle se trouve entre le rêve et la réalité.
Elles touchent qui ?
Environ 30% de la population a connu ou connaîtra un ou des épisodes de paralysie du sommeil dans sa vie. Selon une étude de l’Université d’État de Pennsylvanie, une prévalence subsiste pour les jeunes adolescents et les jeunes adultes. D’autre profils peuvent vivre ce genre d’expérience, comme les patients psychiatriques ou les personnes atteintes de narcolepsie cataplexie. Également connue sous le nom de maladie de Gélineau, il s’agit d’une pathologie qui se caractérise dans sa forme complète par des accès de sommeil durant la journée. Il s’agit de brusques relâchements du tonus musculaire sans perte de conscience.A-t-on réellement des hallucinations ?
Pendant la paralysie, le cerveau fonctionne à plein régime, (d’où les rêves un peu étranges par moment) mais il ne communique plus avec les muscles. Votre corps entre dans un état de quasi-paralysie, il est atonique. L’atonie consiste à protéger le corps de tout mouvement brusque. En gros, c’est pour éviter que nous nous agitions pendant notre sommeil et nous blessions en vivant nos rêves de façon intense. Comme une sorte de protection naturelle, notre cerveau nous protège pendant ce traumatisme de courte durée.Cependant, ce petit laps de temps peut paraître terrifiant et troublant. Les seuls muscles qui « s’actionnent » sont les muscles oculaires et respiratoires. Mais des hallucinations visuelles et auditives peuvent survenir. Certaines personnes victimes de ce trouble ont confié avoir eu l’impression qu’une présence externe était présente pendant la paralysie. En réalité, le stress et la réaction de panique peuvent accélérer la fréquence cardiaque, cela va conditionner un environnement étrange voire cauchemardesque.