Des cycles déréglés
Les premiers symptômes peuvent apparaître des années avant l’installation de la ménopause, c’est ce qu’on appelle la préménopause.
Elle se traduit par une irrégularité des cycles, d’abord plus courts puis plus longs.
Lors d’un cycle « normal », la femme sécrète des œstrogènes en première partie, puis de la progestérone après l’ovulation.
En préménopause, il y a une production trop importante d’œstrogènes. Comme la femme n’ovule plus régulièrement, ceux-ci se retrouvent en excès dans l’organisme, entrainant des tensions mammaires, des sensations de gonflement et de lourdeur ainsi que des règles très abondantes, puis moins abondantes et moins régulières.
Les bouffées de chaleur
Les bouffées de chaleur concernent près de 3 femmes sur 4 à partir de 48 ans.
Ce sont de brusques montées de chaleur corporelle, qui peuvent se produire de jour comme de nuit et s’accompagnent de rougeurs au niveau du visage et du buste, de sueurs et parfois de vertiges, de fourmillements et de palpitations.
Ces bouffées de chaleur débutent en préménopause et perdurent parfois plusieurs mois, parfois plusieurs années.
Une prise de poids
En préménopause, le métabolisme change et perdre des kilos devient plus difficile, car le métabolisme se ralentit et la chute des œstrogènes favorise l’accumulation de graisses et une surcharge pondérale au niveau du ventre.
D’autre part, cette carence hormonale amplifie les compulsions alimentaires (sucre, gras).
D’où l’importance d’avoir une alimentation équilibrée et de faire de l’exercice !
Une humeur maussade
Manque de motivation, irritabilité, mélancolie, morosité, fragilité émotionnelle, anxiété… Des symptômes souvent cités par les femmes en ménopause.
En effet, la chute des hormones féminines peut entrainer de la déprime, car les œstrogènes régulent notre humeur.
Un manque d’énergie
La diminution progressive des œstrogènes est encore une fois en cause dans l’apparition d’un certain manque d’énergie, voire d’une fatigue intense, qui commence en période de préménopause.
En effet, avant ça, les hormones jouaient un rôle « antifatigue » sur le cerveau.
Des troubles du sommeil peuvent aussi accompagner ce manque d’énergie.
Une baisse de la libido
On estime qu’à la ménopause, environ la moitié des femmes se plaignent d’une réduction de la lubrification vaginale et d’une baisse de la sensibilité clitoridienne. Elles seraient encore plus nombreuses à connaitre une baisse de leur désir dès l’arrêt définitif des règles.
Une fois encore, la baisse de la libido et la sécheresse vaginale sont liées à la chute hormonale.
Mais aussi…
À la ménopause ou avant la ménopause, la femme peut également souffrir de :
- Troubles urinaires ;
- Douleurs articulaires ;
- Asthénie ;
- Perte d’attention ;
- Pertes de mémoire.
Mis à part l’arrêt des règles, tous les troubles cités précédemment ne sont pas constants et peuvent toucher plus ou moins certaines femmes ou ne pas les toucher du tout. De nombreuses femmes n’ont d’ailleurs aucun de tous ces symptômes.