Les médecines douces seraient très efficaces pour lutter contre les douleurs causées par la fibromyalgie. Une étude américaine met en avant cinq alternatives naturelles à privilégier par les médecins.
Les médecines douces pour atténuer la douleur
En France, deux millions de Français souffriraient de fibromyalgie. Ce syndrome qui se caractérise par des douleurs diffuses dans tout le corps, des maux de dos, de l’arthrite et des migraines, est très handicapant pour les personnes qui en souffrent. Face à cette maladie chronique dont les causes exactes sont encore peu connues, les médecins sont parfois démunis pour aider leurs patients.
Des chercheurs de la clinique Mayo, aux États-Unis, viennent d’apporter un élément de réponse en épluchant toutes les études publiées sur le sujet entre 1966 et 2016. Ils sont arrivés à la conclusion selon laquelle les médecines naturelles sont souvent très efficaces pour traiter la fibromyalgie.
Vers une reconnaissance des médecines douces dans le traitement de la fibromyalgie ?
C’est le cas de l’acupuncture qui permet de soulager efficacement certains maux de dos et du genou. Cette médecine douce chinoise permet également d’atténuer la fatigue et l’anxiété qui sont caractéristiques de la fibromyalgie. La méditation de plein conscience contribue à « une réduction du stress et des troubles du sommeil ainsi qu’une réduction de la sévérité des symptômes », révèle encore cette étude américaine.
Le taï-chi, une forme d’art martial, a fait ses preuves dans le traitement des douleurs liées à l’arthrose du genou. Cette discipline permet en outre un meilleur fonctionnement du corps. Peu connue, la « visualisation mentale guidée » permet elle aussi de diminuer l’intensité des douleurs tout comme la « conscience de soi ». Si les massages ne semblent pas avoir prouvé leur efficacité, ils peuvent toutefois s’avérer bénéfiques pour atténuer certaines douleurs du cou. Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale se penche actuellement sur la fibromyalgie. L’enjeu pour les patients est de parvenir à faire reconnaître cette maladie et, à terme d’obtenir des soins en médecine douce remboursés par la Sécurité sociale.