Personnalité singulière de la culture française, Serge Gainsbourg fut bien plus qu’un chanteur

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Dans Gainsbourg, il y a tout. La poésie, l’humour, la provoc, le désespoir, l’amour, le sexe, l’alcool… Gainsbourg, c’est nous tous. Sans faux-nez, beau et laid à la fois. Et puis, il y a le jazz, la java…naise, le reggae, le rock, le funk… Du « Poinçonneur des Lilas » à « Love on the Beat », il a tout compris.

Lucien Ginsburg, mieux connu sous son pseudonyme de Serge Gainsbourg, est né le 2 avril 1928 rue de la Chine dans le XXe arrondissement de Paris.

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Ses parents étant tous deux musiciens, il baigne toute son enfance dans un univers d’artistes et de mélodies. Ainsi apprend-il le piano classique auprès de son père, Russe juif exilé en France après la révolution bolchévique. Mais loin d’être toute rose, son enfance sera également marquée par la peur de la déportation et une scolarité médiocre. Il se rêve alors peintre mais, voyant son peu de talent en la matière, il se résout à devenir crooner de piano-bar. Poussé par Michèle Arnaud, une chanteuse de cabaret qu’il accompagne dans ses tournées, il entame une tournée, puis sort en 1958 son premier album, sur lequel figure Le poinçonneur des Lilas. Le succès d’estime est immédiat, à tel point que Boris Vian le compare à Cole Porter. Il faut attendre 1965 pour qu’il connaisse son premier succès commercial en tant qu’auteur de Comment te dire adieu par Françoise Hardy, Poupée de cire, chanté par la jeune France Gall. Dès lors, il ne s’arrête plus et s’amuse avec l’opinion et la critique.

Il fait ainsi polémique avec les chansons Harley Davidson, Bonnie & Clyde et en s’affichant avec Brigitte Bardot pendant 86 jours en 1967. Sa rencontre avec Jane Birkin l’année suivante va tout changer. Formant avec la belle un couple à la ville comme en chansons et les provocations, il enchaîne les tubes avec elle. Si une attaque cardiaque le prévient qu’il mène une vie faite de trop d’excès, il n’y prête pas attention et continue de se renouveler, buvant et fumant à un rythme toujours plus effréné les fameuses Gitanes qui lui jaunissent les doigts. Les années 1980 ne l’assagissent pas : il compose une version reggae La Marseillaise qui crée la polémique, arrive saoul sur les plateaux télé, et se trouve une nouvelle compagne et égérie en la personne de Bambou.

Il meurt le 2 mars 1991 à Paris. Il laisse derrière lui quatre enfants. Charlotte, née en 1971, dont la mère est Jane Birkin, Lucien, qu’il a eu avec Bambou et enfin, Natacha et Paul, fruits de son mariage avec Françoise Pancrazzi et nés en 1964 et 1968.

 

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