Si les like devaient apporter un certain réconfort, chez certaines personnes, surtout les adolescents, cela apporte du stress plus qu’autre chose. D’ailleurs, l’addiction aux « Like » et aux réseaux sociaux en général apporte plus de mal que de bien.
Les jeunes et les réseaux sociaux
Les adolescents sont ceux qui utilisent le plus les réseaux sociaux, notamment Facebook. Pour beaucoup d’entre eux, le virtuel compte bien plus que le réel si bien qu’ils en sont devenus complètement dépendants. Ce qu’ils ne savent pas toujours, c’est que les réseaux sociaux ont un impact indéniable sur leur niveau de stress et ces fameux « Like » ont un effet négatif sur leur moral.
Selon une étude réalisée par Sonia Lupien, professeure au département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, il semblerait que le nombre de « Like » sur les photos et les post publiés sur Facebook soient de véritables facteurs de stress.
Les « like » et leurs effets
Sonia Lupien, à travers ses recherches, a essayé d’évaluer le niveau d’anxiété généré par l’addiction aux réseaux sociaux. Avec son équipe, elle a interrogé 88 adolescents de 12 et 17 ans et leur a demandé quelles étaient leurs craintes. Pour la plupart, le fait d’être déconnecté est leur pire cauchemar et pour le reste, la principale source d’angoisse est le nombre de « like » posé sur leur publication.
Que ce soit sur Instagram ou sur Facebook, les « like » viennent booster les publications et la vue de ces petits pouces levés ou des cœurs viendraient augmenter le niveau d’hormone du stress, à savoir le cortisol, dans l’organisme de l’utilisateur. A contrario, le fait d’attribuer un « like » au post ou à une photo d’une autre personne baisse le taux de cortisol dans le corps.
L’impact du nombre d’amis
Quelle que soit la plateforme utilisée, l’étude a également démontré que si l’utilisateur a plus de 300 amis sur son réseau alors, il sera soumis à un niveau de stress plus élevé. Outre le nombre d’amis, la fréquence d’utilisation et les comportements adoptés sur les plateformes influent sur le niveau d’anxiété. Un adolescent dépendant des réseaux sociaux et qui présente un niveau élevé de cortisol dans son organisme risque de souffrir de dépression associée à un état de stress permanent. Si les adolescents affichant plus de 300 amis sur leur compte sont déjà sujets au stress, l’on peut alors imaginer que ceux qui en ont plus de 1000 risquent d’autant plus d’en souffrir.
L’étude a également mis en exergue le fait que les adolescents devaient adopter des comportements dits « de soutien » envers leurs amis. En réagissant positivement aux publications de leurs amis, par le biais de « like », ils peuvent en effet réduire leur niveau de stress de manière conséquente.