Véronique Sanson a fait rêver des générations grâce à ses chansons. Malheureusement, la chanteuse, guérie d’un cancer, n’a reçu que du bien de ses fans, puisque certains vont un peu trop loin… Une quinquagénaire a été arrêtée l’été dernier après avoir harcelé Véronique Sanson pendant près de 20 ans ! Un calvaire qui devrait bientôt se terminer, puisque la justice a été saisie. Selon le site Actu.fr, la femme, originaire de Brest, se serait installée pendant la pandémie devant le domicile de l’artiste, dans les Yvelines. « Elle vivait dans sa voiture. Elle criait. Elle l’appelait jour et nuit », a confié une source proche du dossier à nos confrères.
La Bretonne a aussi beaucoup écrit à l’ex de Pierre Palmade, pensant qu’elle lui rendrait son amour. C’est depuis qu’elle a assisté à l’un de ses concerts, il y a 20 ans à Brest, que le harceleur tente d’attirer l’attention de la star, dont elle est tombée amoureuse. « Elle a croisé la route de son idole. C’est à ce moment, selon ses dires, qu’elle est tombée amoureuse d’elle. Elle réalisa que cela avait été réciproque, même si les deux ne l’étaient pas. n’ont pas échangé un mot », a précisé la même source.
Une première expertise psychologique a été entreprise et il s’avère que cette fan aurait « développé un délire érotomane » et aurait vu dans les chansons de Véronique Sanson des messages et des invitations. L’accusée est même allée très loin, au point de menacer de mort le manager de la star, jurant qu’elle allait la crucifier. Celle qui a passé un mois entier dans sa voiture pendant le confinement, en attendant que Véronique Sanson sorte de chez elle, aurait également eu « une attitude plus que déplorable, allant jusqu’à l’exhibition sexuelle ».
Très malade, la Brestoise a été convoquée au tribunal judiciaire de Versailles le 5 novembre mais n’a pas comparu, étant sous curatelle. Son avocate, Me Julie Lehut, a demandé le renvoi du dossier ainsi qu’une « expertise psychiatrique complémentaire ». La chanteuse de 72 ans a pour sa part choisi de ne pas engager d’action civile et a exprimé « sa lassitude de la situation et le désir de se taire ».