Aie confiance en toi, crois en toi…

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Les mains qui tremblent, l’esprit qui s’embrouille, les joues qui se colorent… pas de doute le stress vous envahit au moment de passer un entretien professionnel, un examen, de prendre la parole en public ou de réussir un rendez-vous amoureux. Pourtant quelques exercices faciles de sophrologie peuvent vous aider à retrouver votre confiance en vous et réussir à passer ces moments clés que vous redoutez tant.

Tant pis je n’irai pas au rendez-vous, je ne vais pas savoir quoi dire, je suis super nulle dans ces cas-là. Stop ! En préparant cet entretien ou cet examen, et en appliquant quelques principes clés de sophrologie, vous allez retrouver votre confiance en vous et passer haut la main et sans stress ce moment qui vous paraissait insurmontable. Stéphanie Rota, sophrologue à Neuilly-sur-Seine, en est persuadée : « La confiance en soi ça se travaille. On  apprend à gérer les émotions et à lever les croyances limitantes (je ne sais pas, je ne peux pas… )».

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Exercice n° 1 pour avoir plus confiance en soi : l’ancrage au sol

Pour diminuer l’inquiétude quand on se retrouve dans une situation anxiogène, et ne plus perdre pied, il faut tout d’abord travailler ce que les sophrologues appellent « l’intégration du schéma corporel ». En un mot, prendre conscience de son corps, de son ancrage au sol en pratiquant des exercices de respiration et de décontraction musculaire. Être ancré, c’est se sentir en sécurité, aussi sortir de ses pensées et prendre conscience de son corps dans son intégralité, de l’accepter pleinement tel qu’il est et de vous sentir bien à votre place.

Debout, les pieds écartés de la largeur du bassin, les bras le long du corps et la tête bien droite, on se concentre sur sa respiration. On inspire par le nez en gonflant le ventre, et on expire par la bouche en rentrant le ventre. On répète trois fois l’opération avant de faire une pause qui permettra « d’écouter » son corps et les bénéfices physiques de l’exercice. La ceinture abdominale se relâche, les bras semblent plus lourds, plus longs même, et les pieds s’enracinent dans le sol.

Exercice n° 2 pour croire en soi : le pompage

Ensuite pour évacuer le stress, on pratique le « pompage ». Les pieds dans l’écartement du bassin, on inspire, toujours par le ventre plutôt que par la cage thoracique, en fermant les poings. On bloque la respiration. On monte les épaules et on les redescend sept fois environ, comme si on pompait l’anxiété à l’intérieur de soi, puis on expire longuement par la bouche en ouvrant brutalement les poings. On expulse ainsi toutes nos contrariétés, on les jette à terre, on s’en débarrasse. On répète cet exercice trois fois.

L’idée c’est de pratiquer ces exercices une fois par jour, plusieurs jours avant le moment fatidique. Ainsi le jour J l’exercice est intégré on évacue facilement les émotions négatives. « Quand on s’assoit dans la salle d’attente de l’examen ou de l’entretien par exemple, on décroise les jambes, on met les deux pieds au sol, on travaille l’ancrage et la respiration abdominale et ainsi on stimule le système parasympathique et on baisse l’activité du système orthosympathique activé par le stress. » explique Stéphanie Rota.

Exercice n° 3 : la visualisation

Au cours d’une séance de sophrologie, la personne sophronisée travaille également la visualisation après ces exercices corporels qui favorisent le lâcher prise et l’ancrage. Cela peut être la visualisation du passé : guidée par la voix de la sophrologue, elle accède à un état de détente et peut revivre des situations dans lesquelles elle a réussi et les transpose dans le présent. Ou la visualisation de la situation qui lui paraît difficile dans le futur et qu’elle redoute tant. Par exemple pour le passage du permis de conduire, la personne prend conscience de toutes ses actions, touche le volant avec les mains, sent les pieds sur les pédales, se visualise en train de regarder dans le rétro et de passer les vitesses. « En fait on se voit faire ce qu’on croit qu’on n’est pas capable de faire. La visualisation permet d’activer son potentiel et de croire en ses propres capacités. Le cerveau ne fait pas la différence ensuite entre le fortement pensé et le vécu ; donc le jour J, le message nerveux est différent, et on peut donner le meilleur de soi, en pleine confiance. » conclue la praticienne.

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