Brésil : le bilan des intempéries à Petropolis s’alourdit et dépasse les 180 morts

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Rescue workers are seen at the site of a landslide in Petropolis, Rio de Janeiro state, Brazil, Tuesday, Feb. 22, 2022. (AP Photo/Silvia Izquierdo)

Une semaine après les violents orages qui ont dévasté la ville brésilienne de Petropolis, le bilan s’est élevé à 186 morts mardi, ont annoncé mardi les autorités, alors que des recherches se poursuivent par dizaines…

Le bilan des tempêtes au Brésil augmente.

Une semaine après les violents orages qui ont dévasté la ville brésilienne de Petropolis, dans l’Etat de Rio de Janeiro, le bilan s’élève à 186 morts, ont annoncé mardi 22 février les autorités, qui continuent de rechercher 69 personnes. toujours manquant.

Depuis les inondations et glissements de terrain provoqués par les pluies torrentielles du 15 février, les secouristes ont retrouvé les corps de « 113 femmes et 73 hommes », a annoncé la police locale, précisant que parmi eux, « 33 victimes étaient des enfants ».

Selon la police, 69 personnes sont toujours portées disparues, un chiffre en baisse ces derniers jours alors que des corps ont été identifiés ou que des familles ont retrouvé des êtres chers sains et saufs.

Par ailleurs, plus de 800 personnes ayant dû quitter leur domicile situé dans des zones à risque étaient toujours hébergées mardi dans des structures d’accueil d’urgence.

Il y a une semaine jour pour jour, il a plu en quelques heures le soir plus que la moyenne du mois de février dans cette ville touristique de 300 000 habitants située à 60 km au nord de Rio de Janeiro (sud-est).

Des glissements de terrain ont détruit des dizaines de maisons à flanc de colline et des inondations ont fait déborder le lit des rivières, déracinant des arbres, renversant des véhicules et recouvrant les rues d’une boue épaisse.

Au cours des trois derniers mois, le Brésil a été frappé par d’autres pluies meurtrières qui ont fait des dizaines de morts, notamment dans les États de Bahia (nord-est) et de Minas Gerais (sud-est).

Selon les spécialistes, ces phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents en raison du changement climatique.