Le mal de dos, touchant des millions de personnes est qualifié de “mal du siècle”. Ses causes peuvent à la fois être physiques et psychologiques.
Des causes physiques
Les maux de dos ont de multiples origines. Il peut s’agir de traumatismes (chocs, fractures, entorses), de gestes répétés qui usent prématurément (torsions, etc.), d’arthrose, mais aussi de maladies cancéreuses, infectieuses ou inflammatoires. Dans 90 à 95 % des cas, l’origine des douleurs n’est pas identifiée et on parle de « rachialgie commune » ou non spécifique. Les douleurs viennent alors, dans la plupart des cas, de lésions au niveau des disques inter-vertébraux ou d’arthrose vertébrale, c’est-à-dire d’une usure du cartilage des articulations.
Dans 5 à 10% des cas, les douleurs dorsales sont liées à une maladie sous-jacente potentiellement grave, qui doit être diagnostiquée de façon précoce, comme un cancer, une infection, une spondylarthrite ankylosante, un problème cardio-vasculaire ou pulmonaire, etc. Il est donc indispensable de prendre son mal de dos au sérieux et de consulter son médecin pour avoir un diagnostic.
Mal au dos, le mal qui dit…
“En avoir plein le dos”, cette expression bien connue renvoie au ras-le-bol éprouvé dans une situation donnée et montre que le mal de dos n’a pas forcément qu’une origine mécanique. Bien que le lien direct entre mental et physique n’ait jamais été clairement prouvé concernant le mal de dos, il est en revanche établi que les personnes souffrant de dépression ressentent la douleur de façon plus intense que les personnes non dépressives.
Les troubles dépressifs ont ainsi été associés au risque de chronicité de la lombalgie. De même, un mental stressé crée des tensions musculaires qui peuvent, sur le long terme, prendre des proportions importantes, causant des troubles physiques dont le mal de dos. Celui-ci devient alors une source d’anxiété qui ne fait qu’alimenter le stress initial : le cercle vicieux s’installe alors…
Un mal à prendre en considération
Dans tous les cas, le mal de dos ne doit pas être pris à la légère. Il constitue un signal d’alarme, un ‘“trop-plein” que ce soit sur le plan physique ou psychique. Le repos, mental et physique, est de mise. Des exercices de respiration doivent être pratiqués ainsi que des activités douces, type yoga, marche ou natation pour favoriser la détente et le relâchement musculaire tout en gainant le dos pour le rendre plus solide.