Vous souffrez de ballonnements ou avez les intestins fragiles ? Ce nouveau régime est peut-être fait pour vous. Il vous suffit de retirer de votre alimentation les aliments contenant des Fodmaps (pour Fermentescibles, Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyol), afin de diminuer la production de gaz dans l’intestin.
Ballonnements : Les aliments à éviter
Les Fodmaps sont-ils à écarter de notre alimentation ? Avant de se lancer dans un nouveau régime alimentaire tête baissée, prenons le temps de comprendre de quoi il s’agit. Programme alimentaire, mis au point en Australie par la nutritionniste Sue Shepard, ce régime consiste à lutter contre les ballonnements en évitant les aliments qui contiennent des sucres qui seront susceptibles de fermenter au niveau de l’intestin, provoquant ainsi la production de gaz.
Mais quels sont ces aliments qui fermentent dans l’intestin ? Les aubergines, l’avocat, la bière, le blé, les cerises, les chewing-gum et les bonbons, les choux, les fromages frais, non affinés, les haricots secs, les lentilles, les litchis, les mangues, les nectarines, les noix de cajou, les oignons, les pêches, les petits pois, les pistaches, les poires, les poireaux, les poivrons verts mais aussi les sodas. Cette liste n’est cependant pas exhaustive.
Efficace contre le syndrome du côlon irritable (SCI)
Selon une étude menée aux États-Unis, le régime Fodmaps serait très efficace pour lutter contre le syndrome du côlon irritable (SCI) qui toucherait 3 millions de personnes en France. « Nous recommandons fortement que les patients ayant un syndrome du côlon irritable voient avec leur médecin et un diététicien comment apprivoiser le régime pauvre en Fodmaps », ont estimé les chercheurs de l’Université du Michigan qui ont mené l’étude.
Ce régime aurait aussi prouvé son efficacité auprès de personnes souffrant uniquement de sensibilité au niveau de l’intestin. Mais attention, s’il faut éviter de consommer trop fréquemment ces aliments, il n’est pas recommandé de les supprimer totalement de son alimentation dans la mesure où ils contribuent, paradoxalement, au bien-être de la flore intestinale.