La Banque de France relève légèrement sa prévision de croissance pour le 2ème trimestre

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La Banque de France estime la prévision de croissance de la France à 0,25%, contre 0,2% auparavant, l’économie parvenant à résister aux chocs de la guerre en Ukraine et du Covid en Chine.

La Banque de France a légèrement relevé mardi 14 juin sa prévision de croissance pour la France au deuxième trimestre à 0,25 %, contre 0,2 % précédemment, l’économie parvenant à résister aux chocs de la guerre en Ukraine et du Covid en Chine.
« Après le recul du premier trimestre (-0,2%, ndlr), l’activité du deuxième trimestre devrait faire preuve de résilience, c’est-à-dire clairement qu’il n’y aurait pas de récession de l’économie française », a déclaré Olivier Garnier, directeur général de la statistique et des études de la Banque centrale française, présentant son étude de conjoncture mensuelle. « En avril, (…) on a eu un début d’amélioration et la bonne nouvelle c’est que pour le mois de mai, l’enquête tend à montrer qu’il y a une amélioration assez nette dans tous les grands secteurs c’est-à-dire l’industrie, la construction et les services » , a détaillé M. Garnier. « Cette amélioration se poursuivrait en juin même si elle serait un peu plus modérée », avec notamment un léger repli dans le bâtiment, a-t-il ajouté.

Capacités de production à 79%
Selon le retour d’expérience des 8 500 entreprises interrogées par la Banque de France, les capacités de production de l’industrie ont ainsi été utilisées en mai à 79 %, se situant désormais au-dessus de la moyenne des 15 dernières années dans presque tous les secteurs.

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Dans les services, les secteurs pénalisés par l’épidémie de Covid-19 continuent de tirer l’activité, notamment l’hôtellerie-restauration avec le retour des touristes étrangers en France. Les difficultés d’approvisionnement dans l’industrie et la construction résultant de la reprise post-Covid et de la hausse des prix des matières premières restent importantes mais s’atténuent. Dans le même temps, moins d’entreprises envisagent d’augmenter leurs prix de vente en juin par rapport au mois précédent, en raison « d’une moindre hausse des prix des matières premières », souligne la Banque de France. Ils sont 35% dans l’industrie (après 42% en mai), 24% dans les services (après 25%) et 53% dans la construction (après 58%).

En revanche, les difficultés de recrutement se sont encore accrues en mai, sans doute en lien avec la reprise de l’activité, selon M. Garnier. La Banque de France actualisera mardi prochain ses prévisions de croissance pour 2022, ainsi que pour 2024. Dans son scénario précédent, datant de la mi-mars, elle prévoyait une croissance comprise entre 2,8 et 3,4% cette année en fonction de l’évolution des prix du pétrole. .

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