32 C
France
vendredi, mai 3, 2024

s'abonner

Notre liberté est incomplète sans la liberté du peuple palestinien. » Nelson Mandela

L’apartheid était un système de discrimination raciale institutionnalisée qui a été mis en place en Afrique du Sud et en Namibie (anciennement connue sous le nom de Sud-Ouest africain) par le gouvernement de l’Afrique du Sud à partir de 1948. Le mot « apartheid » signifie « séparation » en afrikaans, une langue dérivée du néerlandais parlée en Afrique du Sud.

Voici une brève histoire de l’apartheid en Afrique du Sud :

Avant l’Apartheid : Les lois de l’apartheid ont été précédées de plusieurs siècles de domination coloniale et de discrimination raciale en Afrique du Sud. Les colons européens, principalement d’origine néerlandaise (Afrikaners) et britannique, ont conquis et colonisé la région, reléguant les populations autochtones, notamment les Xhosa et les Zoulous, à un statut subalterne.

1948 : L’Année de l’Apartheid : Le Parti national, dirigé par Daniel François Malan, est arrivé au pouvoir en Afrique du Sud lors des élections de 1948. Le nouveau gouvernement a rapidement promulgué des lois de ségrégation raciale connues sous le nom d’apartheid. Ces lois ont créé un système juridique complexe et discriminatoire qui a séparé les Sud-Africains en fonction de leur race, avec des catégories telles que les Blancs, les Noirs, les Métis et les Indiens.

Les Lois de l’Apartheid : Les lois de l’apartheid ont touché de nombreux aspects de la vie en Afrique du Sud, notamment le logement, l’éducation, l’emploi, les déplacements et le mariage. Les non-Blancs étaient soumis à des restrictions sévères sur leurs droits et leurs mouvements, et les mariages interraciaux étaient interdits.

La Répression et la Résistance : L’apartheid a été imposé par un régime autoritaire et brutal. Les opposants politiques, y compris Nelson Mandela et l’ANC (Congrès national africain), ont été emprisonnés ou harcelés. Des manifestations de protestation ont été réprimées de manière violente, y compris le massacre de Sharpeville en 1960. Cependant, la résistance s’est poursuivie, conduisant à un mouvement de désinvestissement international et à un isolement croissant de l’Afrique du Sud.

La Fin de l’Apartheid : Les pressions internationales, combinées à la résistance interne, ont finalement conduit à des négociations pour mettre fin à l’apartheid. En 1990, le président Frederik de Klerk a annoncé la fin des lois de l’apartheid. Nelson Mandela, qui avait été emprisonné pendant 27 ans, a été libéré en 1990 et a joué un rôle clé dans les négociations pour établir une nouvelle Afrique du Sud démocratique.

Les Élections de 1994 : En 1994, l’Afrique du Sud a organisé ses premières élections multiraciales, marquant la fin de l’apartheid. Nelson Mandela est devenu le premier président noir de l’Afrique du Sud, et le pays a commencé à se transformer en une démocratie multiraciale.

L’apartheid a laissé des cicatrices profondes en Afrique du Sud, mais la nation a entrepris un processus de réconciliation et de reconstruction. La lutte contre l’apartheid a été un exemple inspirant de la capacité de l’humanité à résister à l’injustice et à travailler en faveur de la justice et de l’égalité.

Related Articles

Stay Connected

96,645FansJ'aime
0SuiveursSuivre
- Advertisement -

Latest Articles