Comment reconnaître les symptômes du stress post-traumatique ?

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À la suite d’un évènement traumatisant, il n’est pas rare que des séquelles apparaissent. Le stress post-traumatique survient lorsqu’on est submergé par le stress et ce sentiment s’accompagne bien souvent de crises d’angoisses et de cauchemars. Avant de se déclarer atteint de stress post-traumatiques, il faut commencer par en connaître ses symptômes.

Les symptômes du trouble de stress post-traumatique

 

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L’on sait que l’on souffre de stress post-traumatique dès lors qu’on a vécu un évènement qui nous a marqués profondément (décès d’un être cher, accident, viol, cambriolage, etc.)  et qui empêche de vaquer aux occupations du quotidien. Ce sentiment d’impuissance s’accompagne généralement d’un grand état de stress, d’une anxiété démesurée, d’une sensation de peur, d’une dépression et d’une difficulté à faire face au malheur. Le stress post-traumatique se différencie du stress classique du fait qu’il s’étale dans la durée et plus on avance dans le temps, plus les symptômes deviennent plus lourds.

Chez certaines personnes, le niveau de traumatisme est tel qu’il peut devenir handicapant au quotidien et entraver la réalisation des tâches classiques comme aller chez l’épicier du coin ou même sortir de la maison. C’est la peur qui est à la source de tout et qui vient alimenter le stress, ce qui rend la personne parfois paranoïaque. À tous ces symptômes s’ajoutent des souvenirs de l’évènement qui apparaissent comme flashs ou sous forme de cauchemars.

Les signes qu’il faut surveiller de près

 

Si le degré de l’anxiété diffère chez chaque personne, il en est parfois de même pour le type de stress post-traumatique et les symptômes notés. Le stress intense est le même pour tout le monde, mais si pour certains, il s’accompagne de crises d’angoisses, chez d’autres, les signes perturbants se réfèrent à du chagrin. La personne revit continuellement la scène qui l’a traumatisé et cherche à éviter, de manière volontaire ou non, tout ce qui peut lui rappeler de près de loin les souvenirs de ce traumatisme. Les symptômes de reviviscence se traduisent par des cauchemars tandis que les symptômes d’évitement empêchent la personne d’avancer et de faire face à ses peurs. Les symptômes d’hyper-éveil quant à eux, se réfèrent à une paranoïa élevée.

Encore une fois, il est intéressant de rappeler que l’intensité du trouble de stress post-traumatique varie selon les cas et elle peut aller de quelques semaines à plusieurs années. Dans tous les cas, il y a ce que l’on appelle les symptômes classiques et les symptômes dits concomitants.

Qu’entend-on par troubles concomitants ?

 

Il se peut également que la personne atteinte de trouble de stress post-traumatique présente un risque de dépression qui se traduit par un désintérêt envers tout et tout le monde. Cela s’accompagne d’une fatigue chronique, d’un stress exacerbé et de troubles de la sexualité. Pour certains, d’autres symptômes tels que des douleurs chroniques, des troubles anxieux et une addiction aux anxiolytiques, à l’alcool ou aux drogues peuvent se développer.
 

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