Les nouvelles technologies ont leurs bons et mauvais côtés. Prenons le Smartphone, ce gadget technologie qui séduit par sa praticité : il est source de stress permanent et l’attraction qu’il exerce sur le mental de l’homme est tout sauf bénigne.
Une situation permanente de multitâche
Les Smartphones ont définitivement intégré notre quotidien. Entre les notifications d’appels, de mails et autres réveils, le Smartphone ne cesse de vibrer, détournant ainsi l’attention de son utilisateur et le plongeant dans le monde virtuel. À cette utilisation excessive de Smartphone, le cerveau n’agit pas toujours de la même manière et de récentes découvertes dans le domaine des neurosciences tendent à prouver que cela a des conséquences sur le mental. Tout comme pour les drogues classiques, l’utilisation compulsive de son Smartphone se raccroche à ce que l’on appelle le circuit de récompense. C’est une structure de neurones qui alimente l’addiction et qui génère le plaisir et incite à la réalisation des actions qui permettent de soulager l’addiction en question. Si pour le fumeur, l’action était d’allumer une cigarette, pour l’utilisateur compulsif de Smartphone, le besoin se traduit par la quête de l’information plus ou moins importante. Cela le poussera ainsi à checker son Smartphone pour regarder les mails, les messages et les notifications et c’est ce qui explique l’addiction.
La nomophobie : le mal des temps modernes
Pour certains, la l’idée de vivre sans leur Smartphone est si traumatisante qu’ils en viennent à souffrir d’un mal des temps modernes : nomophobie, abréviation de « no mobile phobia ». Classée par les psychologiques comme une pathologie communicationnelle, cette phobie concerne tous les utilisateurs, peu importe leur âge. Cette affection génère un état de stress permanent, un besoin obsessionnel d’utiliser son Smartphone et une anxiété proche de la dépression. Ce besoin est si ancré en l’utilisateur qu’il finit parfois par interférer négativement dans ses rapports avec les autres, mais aussi et surtout dans l’organisation de son quotidien. Si cette phobie n’est pas traitée alors il se peut qu’aux symptômes cités ci-dessus s’ajoutent une accélération du rythme cardiaque, un sentiment d’épuisement et des nausées.
Mieux s’organiser pour ne pas tomber sous l’addiction
L’addiction aux Smartphones nuit au mental, car cela génère un état de stress permanent associé à de l’anxiété. Pour éviter de devenir l’esclave de son Smartphone, il faudra apprendre à lâcher prise et à éviter de rester plusieurs heures devant l’écran de celui-ci. En étant conscient de la charge que font peser les Smartphones et les gadgets informatiques en général sur les capacités attentionnelles, il sera plus facile de gérer les besoins et de maîtriser l’envie de regarder ses notifications à tout va. La méditation et les exercices de relaxations tels que le yoga aident à garder le cap et à apaiser le mental qui est tourmenté par le flux d’informations transmis par les Smartphones.