Il a été démontré que même si le stress ne génère pas de manière directe le cancer, il reste qu’il participe largement à son développement. En effet, plus les patients sont souvent sujets à des états de stress chronique, ce qui les rend fragiles, sujets aux maladies et peu réceptifs aux traitements.
Savoir distinguer le bon du mauvais stress
On est tous les jours soumis à une forte pression et à la longue, l’anxiété et l’irritabilité que cela engendre se muent en un stress chronique. Les personnes qui sont confrontées à une maladie doivent compter avec deux fois plus de stress, ce qui a des conséquences sur sa faculté à faire face aux symptômes et aux divers traitements. Pour éviter de développer l’évolution de la maladie, il faut toutefois savoir qu’il existe des astuces faciles à retenir et à appliquer au quotidien.
La première chose à faire est de différencier le bon stress du mauvais stress. Si le bon stress nous pousse à avancer et à combattre la maladie, le mauvais stress nous ralentit. Le stress positif est le résultat d’une montée de noradrénaline et de cortisol dans le corps. Cette sécrétion ponctuelle vient ainsi booster l’organisme et l’aide à réagir positivement aux attaques extérieures (maladie, etc.). Le stress négatif pour sa part, apparaît à la suite d’une sécrétion permanente de cortisol, ce qui finit par épuiser l’organisme, la rendant plus fragile et facilement sujette aux maladies.
Le stress chronique altère à la longue les défenses immunitaires du corps et favorise ainsi l’apparition des tumeurs et l’évolution de certaines maladies, dont le cancer. Le cortisol et la noradrénaline dans le corps sont ainsi à des taux élevés, ce qui altère le système immunitaire qui en devient faible. Dès lors que le système immunitaire est inefficace alors, l’activité des globules blancs ralentit, ce qui favorise la prolifération des cellules cancéreuses dans le corps.
Pour réduire les risques de développement du cancer, il faudra ainsi éviter les pensées négatives, car cela favorise la progression des tumeurs. L’anxiété et tout autre état de stress devront aussi être remis au placard. De récentes études menées auprès de femmes atteintes de cancer du sein ont notamment démontré que les femmes qui acceptaient leur état avec un moral en béton doublaient leurs années de vie par rapport à celles qui se complaisent dans leur pessimisme.
Le sentiment de solitude et d’abandon contribue également à réduire l’efficacité du système immunitaire, ce qui favorise l’apparition de tumeurs. Aussi, pour renforcer le système immunitaire et maintenir ainsi le cancer à bonne distance, il est intéressant de demander du soutien auprès de la famille et de s’inscrire à un groupe de parole pour partager ses craintes et ses doutes. Enfin, personne n’a demandé à être malade alors, il faudra éviter de succomber à la culpabilité, car ce sentiment génère des pensées négatives et les pensées négatives ralentissent la guérison.