Céphalée suicidaire et stress : quel lien ?

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Le stress s’accompagne bien souvent de divers troubles comme les migraines, l’insomnie ou encore la perte d’appétit. Pour en revenir à la migraine, il semblerait qu’il y a un lien direct entre le stress et ce qu’on appelle la céphalée suicidaire. Commençons par mieux comprendre ce qu’est la céphalée suicidaire…

Qu’est-ce que la céphalée suicidaire ?

 

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La céphalée de Horton, aussi connue sous le nom de céphalée suicidaire, est un mal qui atteint 0,1% de la population des migraineux, surtout les hommes âgés de 15 à 40 ans. Contrairement aux migraines classiques, la céphalée suicidaire est plus violente et survient plus fréquemment, ce qui rend infernale la vie des personnes qui en souffrent. La douleur est localisée sur un des côtés de la tête, généralement au niveau des tempes, derrière l’œil ou sur les joues et se reconnaît par une douleur soudaine qui peut aller d’une quinzaine de minutes à plus de 3 heures.

La douleur perdure pendant plusieurs semaines voire des mois puis elle disparaît pendant des mois ou des années avant de frapper de nouveau la personne, ce qui fait qu’il est parfois difficile de faire un diagnostic clair. Chez d’autres, la migraine revient à chaque changement de saison et s’accompagne de migraines classiques, ce qui la rend d’autant plus difficile à traiter. On l’appelle notamment la céphalée suicidaire, car l’intensité de la douleur ressentie est telle que l’on a envie de se fracasser la tête au mur. Même si on ne sait pas réellement les causes de la céphalée suicidaire, on connaît du moins les facteurs qui le favorisent et les différentes techniques qui permettent de réduire ses effets.

Quel est le lien entre la céphalée suicidaire et le stress ?

 

Le stress est un mal des temps modernes qui est à la source de diverses affections et c’est notamment le cas de la céphalée suicidaire. Les recherches menées ont notamment prouvé que le patient qui souffre de la céphalée suicidaire présente un niveau de stress accru et c’est cette anxiété qui viendrait enclencher la céphalée suicidaire. Les gens qui souffrent souvent de migraines classiques associées à un stress permanent peuvent aussi développer à la longue la céphalée suicidaire.

Les neurologues et les médecins généralistes préconisent la prise de médicaments préventifs (efferalgan, doliprane, etc.) pour atténuer la douleur ou d’anti-dépresseurs pour limiter les effets dus au stress et pour réduire la fréquence des migraines. Ils sont souvent associés à des médicaments conçus pour réguler la pression artérielle. Enfin, pour réduire le stress de manière durable, il est important de se détendre, de toujours s’assurer de passer une nuit de sommeil complète et de chasser les pensées négatives, car elles favorisent la survenue des crises. Si les crises apparaissent à un rythme plus fréquent, il faudra penser à la prise en charge médicale de la migraine.
 

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