L’attaquant parisien Salah Abdeslam condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle

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This court-sketch made on June 27, 2022, shows defendant Salah Abdeslam (R) standing next to the 13 other defendants in front of Paris' criminal court during the trial of the November 2015 attacks that saw 130 people killed at the Stade de France in Saint-Denis, bars, restaurants and the Bataclan concert hall in Paris. - The end of a lengthy hearing, after ten months of debates. In the trial of the attacks of November 13, the criminal court of Paris left to deliberate after having given the floor one last time to the defendants on June 27, 2022. The verdict is expected on June 29, 2022. (Photo by Benoit PEYRUCQ / AFP) (Photo by BENOIT PEYRUCQ/AFP via Getty Images)
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Salah Abdeslam, qui serait le seul membre survivant du groupe qui a perpétré une série d’attentats meurtriers à l’arme à feu dans Paris en novembre 2015, a été reconnu coupable mercredi et condamné à la peine la plus sévère de France – la perpétuité sans possibilité de parole.

Les attaques, dont l’Etat islamique a revendiqué la responsabilité, ont fait 130 morts et 494 blessés dans toute la capitale française – dans des bars, des restaurants, dans une salle de concert et devant le célèbre Stade de France, où se déroulait un match de football.

Abdeslam, 32 ans, a été reconnu coupable des cinq chefs d’accusation dont il était accusé. Il n’est que la cinquième personne en France condamnée à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle depuis sa légalisation en 1994.

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Bien qu’Abdeslam ait été l’une des 20 personnes jugées, il était le seul accusé accusé d’avoir physiquement perpétré les attentats les plus meurtriers que la France ait jamais vus en temps de paix.

Les autres suspects ont été accusés de crimes moins graves, comme avoir aidé à fournir aux assaillants des armes ou des voitures. Six ont été jugés par contumace.
Parmi les accusés, 19 ont été reconnus coupables de tous les chefs d’accusation, tandis qu’un – Farid Kharkhach – a été reconnu coupable d’une accusation moindre que celle à laquelle il était initialement confronté. Les 13 autres accusés dans la salle d’audience ont été condamnés à des peines de prison allant de 2 à 30 ans pour leurs crimes.

Abdeslam n’a pas semblé réagir à sa condamnation. Kharkhach, qui a reçu la peine la plus légère, a pleuré après avoir entendu son verdict.
Les verdicts sont l’aboutissement d’un long procès qui a débuté le 8 septembre 2021 et a impliqué plus de 330 avocats et environ 1 800 parties civiles, selon le ministère français de la Justice. La procédure s’est déroulée dans une salle d’audience construite à cet effet à l’intérieur du Palais de Justice du centre de Paris.

Le procès a entendu le témoignage des premiers intervenants qui ont décrit les horreurs dont ils ont été témoins à la salle de concert du Bataclan et dans les bars et restaurants de la ville. Les survivants ont parlé de leur désespoir alors qu’ils tentaient de se cacher des terroristes, et les membres des familles des personnes tuées ont rappelé comment leur anxiété s’est transformée en chagrin en apprenant la mort de leurs proches.

Abdeslam, qui a été arrêté en 2016, s’est exprimé publiquement pour la première fois au début du procès, se déclarant avec défi « un soldat de l’État islamique », bouleversant certains survivants qui ont pris ses propos comme une menace.

Abdeslam a par la suite présenté ses excuses aux victimes et affirmé n’avoir tué personne.
Il dit qu’il a choisi de ne pas faire exploser son gilet explosif et, le dernier jour des audiences dans l’affaire, a exhorté le tribunal à ne pas lui infliger une peine sévère : « J’ai fait des erreurs, c’est vrai, mais je ne suis pas un meurtrier, je’ Je ne suis pas un tueur », a-t-il déclaré.

De nombreux survivants et les familles de ceux qui sont décédés espèrent continuer leur vie après la longue affaire judiciaire.

Life for Paris, la principale organisation de survivants et de familles de victimes, a annoncé mardi que l’organisation allait commencer à se désagréger, pour finalement se clôturer le 13 novembre 2025, date du dixième anniversaire des attentats.
« (La dissolution) est aussi pour nous un retour à une certaine forme de normalité, de notre plein gré, loin de l’attention du public », a déclaré le groupe dans un communiqué.

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