Réseaux sociaux : pourquoi et comment arrêter le stress généré ?

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Nostress Media Ltd

La dépendance aux réseaux sociaux entraîne des conséquences tout aussi importantes que l’addiction aux produits illicites sur la santé. Elle génère en effet du stress, de l’angoisse et un certain sentiment de mal-être qu’il est toutefois possible de traiter pour en limiter les effets.

La dépendance aux réseaux sociaux

 

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L’on parle de dépendance à Internet dès lors que l’on ressent une certaine euphorie lors de son utilisation et que l’on devient incapable de s’en défaire une fois connectée. Comme pour les produits illicites, il naît un besoin excessif d’augmenter le temps de connexion quitte à ce que cela influe sur les besoins réels et la capacité à tisser des liens hors des réseaux sociaux. À la longue, la personne commence à présenter des problèmes de concentration et la dépendance déteint sur sa productivité, que ce soit au travail ou à l’école. Le stress lié à l’utilisation en excès ou à la privation d’Internet peut entraîner des problèmes psychologiques plus lourds s’il n’est pas traité à temps.

La dépendance viendrait d’une mutation sur le gène du récepteur de l’acétylcholine dans le cerveau humain. Ce neurotransmetteur joue sur l’émotion et induit un comportement négatif lorsque la personne ne jouit pas de son addiction. Les réseaux sociaux apportent du plaisir, ce qui booste la production de dopamine dans le cerveau. Le cerveau va ensuite vouloir rechercher cette sensation, ce qui augmente le besoin et entraîne ainsi la dépendance.

Les conséquences de la dépendance

 

Facebook compte parmi les plateformes de partage les plus utilisés dans le monde.  Comme Twitter, Pinterest ou encore Instagram, le réseau social compte actuellement plus d’un milliard d’utilisateurs âgés de 13 à 77ans. Les utilisateurs sont connectés en moyenne 10h par semaine et la durée d’utilisation devient plus excessive chez les moins de 18ans. Le hic, c’est que la dépendance aux réseaux sociaux est source de stress chez les adolescents. Irritabilité, anxiété, stress et mal-être se remarquent lorsqu’ils sont déconnectés pendant plus d’une heure.

Si les conséquences physiques sont faciles à déceler, les conséquences mentales sont quant à eux nettement plus difficiles à repérer. L’on remarque bien souvent que les adolescents qui ont noué une dépendance aux réseaux sociaux présentent une baisse d’attention et une perte de mémoire sur le court terme. À la longue, la dépendance peut entraîner des conséquences plus graves sur la santé mentale.

Les traitements avancés

 

Il faut savoir qu’une utilisation excessive des réseaux sociaux  entraîne des conséquences assez graves sur le mental. Ces plateformes et leurs contenus jouent le rôle de miroirs déformants sur la conscience, ce qui fait qu’il est impératif de traiter rapidement le mal-être. Pour ce faire, un sevrage est conseillé. L’overdose d’informations anxiogènes influe sur le comportement des jeunes, c’est pourquoi les parents doivent apprendre à communiquer avec leurs enfants et leur rappeler qu’il y a une vie en dehors des réseaux sociaux. Accompagner l’adolescent sans forcément interdire l’accès à Internet est un premier pas. Il faut ensuite arriver à leur démontrer que la réalité est bien plus plaisante que le virtuel et qu’à la longue, leur addiction finira par les conduire à leur perte.
 

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