Stress sur les réseaux sociaux : comment gérer son stress ?

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Nostress Media Ltd

De récentes études ont démontré que l’utilisation excessive des réseaux sociaux générait un stress important.  Les troubles se présentent sous forme d’anxiété sociale et entraînent toute une flopée d’émotions telles que la paranoïa, l’angoisse etc.

Le stress et les réseaux sociaux

 

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Les utilisateurs des réseaux sociaux sont de plus en plus nombreux à souffrir du FOMO, « fear of missing out » ou la peur de manquer un événement important. Ne pas être tenus au courant des derniers buzz du net, liker la mauvaise publication, ne pas poster les bonnes photos : voilà bien d’angoisses que ressentent la plupart des utilisateurs qui ont une addiction pour les plateformes de partage.

Les réseaux sociaux sont effet un piège compulsif qui déteint sur la capacité des gens à faire d’autres activités. Dès lors qu’on se connecte, on ne peut plus s’arrêter. Pour la plupart, la découverte de leur fil d’actualité va de pair avec diverses émotions comme la joie, la peur, l’agacement ou encore le stress. Certaines photos et actualités génèrent une image négative de soi tandis que d’autres entraînent un sentiment de déprime et un certain mal-être.

La FOMO, « fear of missing out »

 

Le FOMO a été introduit dans l’Urban dictionnary en 2006. Ce trouble ne s’apparente pas au sens propre à une maladie psychiatrique, mais il apparaît tout aussi important de le traiter rapidement au risque d’en aggraver les symptômes. Il semblerait que la FOMO soit  à la nomophobie, ou la peur de perdre son téléphone, car le deux dénote une anxiété profonde. Michael Stora, psychologue et fondateur-président de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH), a noté que la plupart des publications énonçant une bonne nouvelle génèrent chez certaines personnes de la jalousie et une forme de compétition.

Un mariage, un déménagement, des vacances, une promotion, une naissance : voilà de nouvelles que les gens aiment partager sur les réseaux sociaux. Le « personnal branding » ou la technique de mise en avant de soi est une pratique de plus en plus utilisée sur les plateformes, mais cela génère toutefois chez certaines personnes des malaises. Le fait de voir que les autres réussissent alors qu’on est dans une mauvaise passe, cela n’a rein de flatteur. Le FOMO déteint surtout sur les personnes qui sont sans cesse en compétition avec les autres, ceux qui sont en quête de reconnaissance et ceux qui recherchent tout le temps l’attention.

Ce qui est triste, c’est qu’à force de passer la moitié de son temps connecté, on passe à côté des bonnes choses de la vie et on défait les liens sociaux. Le stress ressenti à observer la vie des autres entraîne à son tour de la dépression et comme il est assez difficile de se défaire de la dépendance aux réseaux sociaux, cela devient un cercle vicieux dont on ne s’échappe pas. Pour éviter que cela s’aggrave, il faudra commencer par changer les mauvaises habitudes et essayer de se déconnecter du virtuel ou se reconnecter à la réalité.
 

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